«Pour les musulmans de France, la laïcité est une chance extraordinaire», dit le recteur de la Grande Mosquée de Paris

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, vice-président du Conseil français du culte musulman, livre en exclusivité son analyse sur le projet de loi contre les séparatismes. Le texte est examiné ce mercredi en Conseil des ministres.

 Chems-Eddine Hafiz estime que si c’est «une bonne chose» de «normaliser l’organisation du culte musulman», le contexte n’est pas opportun.
Chems-Eddine Hafiz estime que si c’est «une bonne chose» de «normaliser l’organisation du culte musulman», le contexte n’est pas opportun. LP/Philippe Lavieille

    C'est l'une des voix les plus influentes de l'islam de France. Chems-Eddine Hafiz, avocat franco-algérien âgé de 66 ans, est recteur de la Grande Mosquée de Paris après avoir succédé, il y a près d'un an, à Dalil Boubakeur. Celui qui est aussi vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM) nous a reçus ce lundi dans ses murs pour commenter le projet de loi contre les séparatismes examiné mercredi en Conseil des ministres et visant, notamment, à lutter contre l'islamisme.

    Quel regard portez-vous sur le projet de loi contre les séparatismes destiné, entre autres, à lutter contre l'islam radical ?