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Après un coup de filet, mardi dernier, à travers la France, on en sait davantage sur le profil de Florian D., considéré comme le « meneur » des sept militants de l'ultragauche mis en examen vendredi 11 décembre pour « association de malfaiteurs terroriste » criminelle. Cinq d'entre eux ont été placés en détention provisoire, selon une information de l'Agence France-Presse, qui s'appuie sur une source judiciaire.
D'après Le Parisien, cet homme de 36 ans est originaire du centre de la France et a combattu aux côtés des Kurdes au Rojava, une zone kurde autoproclamée autonome dans le nord-est de la Syrie. Comme de nombreux ressortissants étrangers, dont des Français, il a pris les armes aux côtés des combattants kurdes des YPG dans la lutte contre l'organisation État islamique.
Des interpellations à travers la France
Après un retour en France au début de l'année 2018, il n'avait pas de domicile fixe connu et serait actuellement sans emploi, écrit le journal francilien. Il est par ailleurs connu des services de renseignement pour son appartenance à la mouvance anarcho-autonome. À ce titre, il faisait l'objet d'une fiche S. Un autre membre du groupe mis en cause pourrait lui aussi avoir combattu auprès des Kurdes, poursuit Le Parisien. Un des sept individus mis en examen a également reconnu le projet du groupuscule de s'en prendre à des policiers, gendarmes ou militaires.
Lire aussi Comment la haine de la police soude l'ultragauche
Ces sept personnes – six hommes et une femme âgés de 30 à 36 ans – sont soupçonnées d'avoir voulu préparer un projet d'action violente. Elles avaient été interpellées mardi en région parisienne, dans l'agglomération toulousaine, en Dordogne et en Ille-et-Vilaine, et placées en garde à vue dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en avril. Deux autres personnes interpellées en même temps ont, depuis, été libérées, sans poursuites à ce stade.
Peut être que certains faits ne passent pas dans certains tamis ideologiques, du genre :
- les jihadistes islamistes sont (forcement) de gauche
- ceux qui les combattent ne peuvent donc être que "de droite"
Avant de condamner la "communication gouvernementale" peut être faut il s'interroger - sur certains presupposes idéologiques
- sur les YPG (qui accueillent par exemple des marxistes turcs en leur sein)
- sur le fait que les extrémistes violents de droite et de gauche se rejoignent parfois.
Je serais curieux de savoir qui finance ce genre d’énergumène. Il n’a pas l’air d’avoir un quelconque emploi pour payer ses dépenses et ses armes.
Qui a passé trop de temps à la cafette de Tolbiac à préparer son UV "révolution"