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Enquête ouverte à l'école d'architecture de Montpellier pour harcèlement

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Une enquête préliminaire a été ouverte très "récemment" par le parquet de Montpellier pour des faits de harcèlement commis au sein de l'école d'architecture de Montpellier (Ensam). Plusieurs personnes les ont dénoncés. À ce jour personne n'a encore été auditionné.

Tribunal de Montpellier
Tribunal de Montpellier © Radio France - Guillaume Roulland

Une enquête préliminaire portant sur des faits de harcèlement moral et sexuel au sein de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Montpellier (Ensam) a été ouverte "récemment" suite à une dénonciation de plusieurs enseignants de l'école précise le procureur de la République de Montpellier.  

Un climat délétère au sein de l'établissement avait été dénoncé en mai par le site local d'information Le D'Oc, se basant sur les conclusions d'un pré-rapport sur les risques psycho-sociaux dans l'établissement. Des propos et comportements relevant du harcèlement moral et de possibles violences sexuelles ou sexistes visant des étudiants, des enseignants ou des personnels administratifs ont été dénoncés en interne par une vingtaine de personnes et ont donné lieu à une enquête administrative de l'Inspection générale des Affaires culturelles (Igap).   

Au plan pénal, une quinzaine d'enseignants ont fait un signalement au procureur de la République de Montpellier fin octobre. Au même moment des tags avaient recouvert des murs de l'établissement. On pouvait notamment lire en noir sur fond blanc "complicité" et "harcèlement" ainsi que les noms de certains membres de la direction.

Jacques Brion n'est visé par aucune plainte, il a été suspendu à titre conservatoire pour le protéger, ce n'est pas une sanction

Dans un communiqué, l'avocate de Jacques Brion, ancien directeur des études et de la pédagogie et actuellement professeur à l'ENSAM, précise qu'aucune plainte ne vise à ce jour son client. "Le Ministère de la Culture a notifié à mon client une suspension d'une période de 4 mois à compter du 8 décembre" explique Me Maryse Pechevis, "Il ne s'agit en aucun cas d'une sanction mais d'une mesure conservatoire destinée à protéger Monsieur Jacques Brion et les personnes ayant subi d'éventuels préjudices".

"Le procureur de la République a indiqué avoir ouverte une enquête préliminaire (...) à ce jour Jacques Brion n'est nullement visé par celle-ci et demeure présumé innocent"

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