G.I.V.E. : Les grand-mères solaires de Madagascar

À Madagascar, une immense majorité de la population n’a pas accès à l’électricité et doit donc se tourner vers les lampes à pétrole, les bougies ou encore les piles. L’usage de ces énergies non renouvelables est nocif pour l’environnement, pèse sur la santé des habitants et coûte extrêmement cher. L’alternative  ? L’énergie solaire sur une île célèbre pour son ensoleillement.
G.I.V.E.  Les grandmères solaires de Madagascar
photo © WWF France/Justin Jin

Créé en 1961, le Fonds mondial pour la nature (WWF) est l’une des premières organisations indépendantes de protection de l’environnement à travers le monde. Sous l’impulsion de la navigatrice Isabelle Autissier, sa présidente depuis 2009, le WWF France agit pour préserver la biodiversité, lutter contre le changement climatique et réduire notre empreinte écologique. Sa raison d’être : construire un avenir dans lequel l’humanité pourra vivre en harmonie avec la nature.

photo © WWF France/Justin Jin

Depuis 2012, et dans le cadre d’un partenariat international avec l’ONG indienne Barefoot College, le WWF participe au recrutement de femmes malgaches du monde rural amenées à devenir des «ingénieurs solaires» après une formation de six mois en Inde. Remeza, Kingeline, Yollande et Hanitra du village malgache d’Ambakivao font partie du projet. Elles sont aujourd’hui les gardiennes de la lumière dans leur village et capables de fabriquer les composants d’un système solaire, de les assembler, de les installer. Ces véritables «fées électricité» veillent à ce que «Ambakivao qui a été dans la lumière ne retourne jamais dans le noir», comme le rappelle la devise du village. Le photographe Justin Jin s’est rendu sur place.

photo © WWF France/Justin Jin

Retrouvez ce numéro gratuit en liseuse juste ici.