Immobilier : les villes bretonnes de plus en plus chères [Vidéo]

Le site meilleurstaux.com est formel : le double confinement et l’explosion du télétravail font bondir l’immobilier dans les villes moyennes françaises, dont les Bretonnes, où Quimper explose.

Ce n’est que de la statistique mais, parfois, la statistique cause. En attribuant à un ménage 222 803 € de budget pour l’achat d’un bien, avec un taux de 0,75 % sur 20 ans, le site meilleurtaux.com classe, chaque année, le pouvoir d’achat en mètres carrés, de ville en ville. Et, en 2020, les prix de l’immobilier des villes moyennes françaises, à commencer par celles qui sont proches de Paris en temps de trajet, bondissent. Ou reculent pour les autochtones qui souhaiteraient se porter acquéreurs et qui voient les prix locaux grimper assez fort. À titre d’exemple, la ville du Mans (Sarthe), réputée être l’une des moins chères de l’Hexagone, perd 14 m² en un an en termes de pouvoir d’achat. C’est-à-dire que pour 222 803 €, vous pouviez prétendre à 123 m² au pays des rillettes l’an passé, contre 109 cette année.

Flambée quimpéroise

Le site explique cette tendance lourde par un florilège de critères objectifs : quitter de l’exigu contre du spacieux et se rapprocher du littoral ou bénéficier du télétravail forment un bouquet qui a bouleversé la donne immobilière de villes qui ne s’attendaient pas à cette tendance. Les villes bretonnes n’échappent pas à la mode. Et spécialement Quimper qui, selon le site, voit ses prix exploser au 1er décembre 2020. Sur le budget proposé, l’an passé, il était possible de se procurer un bien de 136 m² contre… 101 m² à l’issue de la très spéciale année 2020. Brest est aussi dans la tendance, mais de façon moins nette. 109 m² contre 112 l’an passé, la ville du Ponant reste parmi les moins chères de France, à égalité avec Nîmes. Curieusement, Lorient semble échapper à la tendance générale et à tarif équivalent propose une surface de 90 m² contre 89 l’an passé. Vannes, enfin, reste la plus chère des villes bretonnes et subit de plein fouet cette vague. Pour 222 803 €, un acquéreur peut prétendre à 66 m² vers le golfe, contre 78 l’an passé.

21 m2 à Paris pour 59 m2 à Rennes

Newsletter 17h17 l'éco
La sélection des dernières actualités économiques
Tous les jours en semaine à 17h17

La ville de Saint-Brieuc n’a pas été analysée, mais Rennes et Nantes, si. Déjà chères, les métropoles de l’est breton le sont encore davantage. L’agglomération nantaise spécialement (53 m² contre 61 m² en 2019), alors que Rennes suit la tendance (59 contre 62 m² en 2019). De tout cela reste une certitude, relayée par meilleurstaux.com : les familles seraient lasses de la vie parisienne. Il faut dire que pour 222 803 €, elles ne peuvent prétendre qu’à… 21 m².

Revenir en arrière

Immobilier : les villes bretonnes de plus en plus chères [Vidéo]

sur Facebook sur Twitter sur LinkedIn
S'abonner

Actualité vidéo

Application Le Télégramme Info Bretagne

Application Le Télégramme

Vous aimez la Bretagne ? Vous allez adorer l'application du Télégramme. Profitez d'une expérience de lecture personnalisée et d'un accès rapide à l'actualité de votre commune.

Application Le Télégramme Journal
Application Le Télégramme Journal