États-Unis : Donald Trump déclare qu'il ne concèdera "jamais" sa défaite

Donald Trump ne concèdera "jamais" sa défaite à la présidentielle. Le président américain l'a affirmé mercredi 6 janvier lors d'une réunion exceptionnelle du Congrès. Il a également appelé son vice-président Mike Pence, à refuser de certifier la victoire du démocrate Joe Biden. "Nous n'abandonnerons jamais. Nous ne concéderons jamais", a-t-il lancé devant ses partisans réunis à Washington.

"Nous avons remporté cette élection, et nous l'avons remportée largement", a martelé Donald Trump, alors que les élus des deux chambres doivent se retrouver pour enregistrer formellement le vote des grands électeurs. Ils avaient été 306 en faveur de Joe Biden contre 232 pour lui.

Certains parlementaires républicains ont promis d'exprimer des objections. Ces derniers ne devraient devraient cependant pas faire dérailler la procédure, la dernière avant l'investiture du démocrate le 20 janvier, car une partie des élus conservateurs ne les suivront pas.

Donald Trump en appelle à son vice-président

"Il y a tellement de républicains faibles", ils sont "pitoyables", a commenté le président américain. Dernier espoir pour Donald Trump : que son loyal vice-président Mike Pence, qui doit présider la séance, refuse de prononcer la victoire de Joe Biden.

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"Si Mike Pence fait la bonne chose, nous gagnons l'élection", a-t-il assuré. "S'il ne le fait pas, ce sera une triste journée pour notre pays", a-t-il ajouté, laissant entendre qu'il doutait de l'attitude de son numéro deux. "Je serai très déçu". Le rôle du vice-président est strictement protocolaire : il doit "ouvrir" les certificats des résultats dans chaque État et seuls les élus peuvent les contester.

Face à une foule totalement conquise, Donald Trump a déroulé ses accusations contre les élections dans plusieurs États contestés, qui ont pourtant été rejetées par les tribunaux, les autorités électorales locales et même Bill Barr, son ministre de la Justice jusqu'à Noël. "Comment un pays peut-il être gouverné par un président illégitime ?", a-t-il interrogé.

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