Pink Floyd : “Another Brick in the Wall part 2”, l’hymne d’une génération

Il y a 41 ans sor­tait aux États-Unis le plus célèbre sin­gle de Pink Floyd : Anoth­er Brick in the Wall Part 2. Ce titre a non seule­ment une his­toire par­ti­c­ulière mais aus­si une influ­ence qui porte bien au-delà du monde de la musique. Rock&Folk vous invite donc à (re)découvrir ce clas­sique du rock et l’histoire qui l’accompagne.

© Cap­ture d’écran YouTube

 

En 1979 sort l’album con­cept “The Wall” de Pink Floyd. Coréal­isé par Roger Waters et David Gilmour, le disque est une réelle intro­spec­tion de la vie de Waters mêlant fic­tion et réal­ité. Anoth­er Brick in the Wall part 2 est donc le deux­ième volet de l’histoire de Pink, rock star en proie à ses démons, et con­stru­isant petit à petit un mur fic­tion­nel autour de lui pour se couper du monde.

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Le sin­gle en lui-même est une vio­lente cri­tique de la dureté du sys­tème d’éducation et en par­ti­c­uli­er de la vio­lence dans les pen­sion­nats. Quand il était enfant, Roger Waters a ain­si subi pen­dant quelques années la vie en inter­nat. “Cer­tains enseignants là-bas étaient enfer­més dans l’idée que les jeunes garçons devaient être con­trôlés par le sar­casme et l’ex­er­ci­ce de la force brute pour nous soumet­tre à leur volon­té”, a‑t-il déclaré au Wall Street Jour­nal en 2015.

Dans le morceau, on peut enten­dre la phrase “We don’t need no edu­ca­tion”. La dou­ble néga­tion, faute courante en anglais, est ici voulue. La phrase sig­ni­fie alors “Nous n’avons pas besoin de non-édu­ca­tion” soit “nous avons besoin d’éducation”.

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Le titre Anoth­er Brick in the Wall  part 2 ren­voie quant à lui à l’idée d’auto-enfermement de Pink. Cette édu­ca­tion si dif­fi­cile n’a fait qu’être une charge en plus dans sa som­bre his­toire, un nou­veau motif de repli sur soi.

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La chan­son a été large­ment acclamée par le pub­lic. Elle ren­tre ain­si en pre­mière posi­tion des charts aux États-Unis, en France, au Roy­aume-Uni ain­si que dans 12 autres pays. Son influ­ence à tra­vers le monde a eu une telle impor­tance que le gou­verne­ment bri­tan­nique s’est sen­ti men­acé et cri­tiqué dans la ges­tion de son sys­tème d’éducation. Mar­garet Thatch­er a ain­si “détesté” le morceau et  l’In­ner Lon­don Edu­ca­tion Author­i­ty l’a trou­vé “scan­daleux”.

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Mais la portée du titre va bien au-delà des fron­tières bri­tan­niques. Anoth­er Brick in the Wall part 2 était ain­si un hymne con­tes­tataire util­isé par la jeunesse noire s’insurgeant con­tre l’Apartheid en Afrique du Sud dans les années 1980. Le sin­gle sera donc inter­dit dans le pays à par­tir du 2 mai 1980 pour motif d’incitation à l’émeute alors qu’il était en pre­mière place du hit-parade.

Redé­cou­vrez Anoth­er Brick in the Wall part 2 de Pink Floyd : 

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