Le Sars-CoV-2 se réplique jusqu'à 35 heures après le décès

Selon des médecins légistes allemands, le virus du Sars-CoV-2 se répliquent jusqu'à 35 heures après le décès ©Getty - Aitor Diago
Selon des médecins légistes allemands, le virus du Sars-CoV-2 se répliquent jusqu'à 35 heures après le décès ©Getty - Aitor Diago
Selon des médecins légistes allemands, le virus du Sars-CoV-2 se répliquent jusqu'à 35 heures après le décès ©Getty - Aitor Diago
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Le Sars-CoV-2 se réplique jusqu'à 35 heures après le décès. Et autres actualités scientifiques.

Selon une étude parue dans la revue Emerging Diseases,   le Sars CoV 2 continuerait de se répliquer jusqu’à 35 heures après le décès. C’est ce que révèlent des travaux menés par des médecins légistes allemands qui cherchaient à évaluer la stabilité et le pouvoir infectieux du coronavirus post mortem. Pour parvenir à ce résultat les chercheurs ont réalisé des prélèvements naso-pharyngés chez 11 personnes, en moyenne six jours avant le décès puis après le décès dans des durées variant entre 12 et 168 heures. Ils ont ainsi pu détecter la présence de l’ARN du Sars CoV 2 à niveau constant sans que cette durée ne semble avoir d’influence sur le niveau de la charge virale. 

Mais il y a plus, cette analyse par les médecins légistes a aussi montré que dans certains cas la charge virale augmentait de 0,6% par heure. Devant cette observation surprenante, les médecins légistes ont décidé d’étudier de façon plus précise six patients et ils ont pu constater que dans la gorge de ces patients décédés de la Covid-19, le virus se répliquait jusqu’à 35 heures après la mort.  Les chercheurs allemands responsables de cette étude récente rappellent que leur travail porte sur un petit nombre de cas et que d’autres études doivent être menées pour évaluer la persistance virale dans un temps plus long après le décès. Mais ce travail de recherche apporte un nouvel éclairage sur les risques infectieux en médecine légale concernant le Sars CoV 2 et souligne l’importance d’une manipulation prudente des cadavres afin d’éviter tout risque de contamination par le personnel médical.

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Feu vert pour le vaccin de Moderna dans l'Union européenne

Le vaccin contre le Sars CoV 2 de Moderna vient d’être approuvé par l’Agence européenne du médicament. Le vaccin rejoint celui développé par BioNTech – Pfizer qui était jusqu’alors le seul autorisé dans l’Union européenne. Ce vaccin à ARN messager a un avantage sur celui déjà distribué en Europe, il peut se conserver à – 20°C contre – 70 °C pour celui de Bio N Tech - Pfizer. Quant au taux d’efficacité du vaccin de Moderna, il est similaire à celui de son prédécesseur.

Découverte d'un nouveau superamas de galaxies

Des chercheurs du Max Planck Institute viennent de révéler l ’existence d’un super amas de galaxies jusqu’à présent inconnu. Et ce super amas d’environ 580 mille milliards de fois la masse du Soleil, contient pas moins de 8 amas de galaxies qui ont été découverts à 4 milliards d’années lumières de la Terre, grâce aux données du télescope spatial e-Rosita, un instrument à rayons X. Cette découverte apporte une contribution précieuse à notre compréhension de la formation et de l’évolution des longs filaments cosmiques. La prépublication parue sur la plateforme arXiv en décembre sera publiée très prochainement dans la revue Astronomy And Astrophysics

L'ADN poubelle : un rôle clé dans le rythme circadien

Ce qu’on appelle assez improprement "l’ADN poubelle", c’est en réalité l’ADN non codant, c’est-à-dire l’ensemble des séquences du génome qui ne sont pas traduites en protéines. Quant au rythme circadien c’est, pour le dire vite, le rythme qui regroupe tous les cycles biologiques entre état de veille et de sommeil, sur une durée d’environ 24 heures.  De précédentes études avaient montré qu’une partie de cet ADN non codant, les micro ARN pourraient avoir un rôle dans les fonctions du cycle circadien. L’étude qui nous intéresse et qui vient de paraître dans la revue PNAS a pu identifier le rôle de 110 à 120 micro ARN sur la modulation du rythme circadien. Pour y parvenir, les scientifiques ont inactivé puis réactivé ces micro ARN dans des cellules in vitro mais aussi chez des souris. Résultat : l’inactivation de certains micro ARN altèrent les tissues des cellules circadiennes mais aussi le rythme circadien des souris. Cette étude apporte donc un nouvel élément de compréhension et de prévention de certaines pathologies liées à l’altération du rythme circadien comme la maladie d’Alzheimer.

Neandertal, à un pouce de Sapiens

Néandertal avait un pouce différent de celui d’Homo Sapiens. C’est ce que rapporte une étude franco-anglaise parue dans la revue Scientifc Reports. Les os du pouce de Neandertal montrent des différences de formes et d’orientations par rapport à ceux d’un pouce d’homo sapiens. Cette posture du pouce, notamment à la base, suggère l'utilisation régulière d’outils munis de manches. Les auteurs de cette recherche concluent que si les Néandertaliens étaiet mieux adaptées à ce type de saisie, ils étaient quand même capables d’effectuer des saisies de précision, même si ce genre de geste étaient peut-être moins facile pour eux que pour les humains modernes.

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