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Le soir du jeu­di 7 jan­vi­er, à Antalya, Melek, une jeune femme de 31 ans, mère de deux enfants, dénudée, menot­tée, subit à nou­veau des vio­lences physiques et sex­uelles de son mari Ramazan. 12 années de mariage… Le lende­main, le 8 jan­vi­er, elle a tué Ramazan avec le fusil dont il la menaçait. Melek est placée le jour même en garde-à-vue, et incar­cérée le 9 janvier.

Cela pour­rait être vu comme un fait d’hiv­er sor­dide, et rapi­de­ment oublié, afin de ne pas attir­er l’at­ten­tion sur la vague de fémini­cides qui sévit en Turquie, et ailleurs. Mais l’ac­cu­mu­la­tion fait que l’opin­ion publique est aujour­d’hui très sen­si­bil­isée en Turquie, à tra­vers ces inces­sants assas­si­nats, actes de vio­lences ou agres­sions psy­chologiques, physiques et sex­uelles, dis­pari­tions… Elle a réag­it dès que la nou­velle s’est répan­due. Très rapi­de­ment, une sol­i­dar­ité spon­tanée s’est con­sti­tuée autour du cas de Melek.


Le rap­port des fémini­cides 2020 de la plate­forme “Kadın Cinayet­leri­ni Dur­du­ra­cağız”, (Nous arrêterons les fémini­cides) : En 2020, 300 fémini­cides avérées, et 171 décès sus­pects.


Le lun­di 11 jan­vi­er, son avo­cat, Ahmet Onaran, trans­met les paroles de Melek qui est infor­mée de ces sou­tiens à l’ex­térieur. “Elle remer­cie pour le sou­tien qui lui est apporté. Elle dit que la jus­tice sera ren­due, et qu’elle retrou­vera ses filles”. Ahmet Onaran ajoute, “lorsque je lui ai demandé com­ment elle se sen­tait en prison, elle m’a répon­du ‘au moins ici, je ne serai pas battue ce soir’. Une réponse pétri­fi­ante”. Il s’est égale­ment entretenu avec les filles de Melek, 8 et 6 ans, qui sont placées chez leur grand-mère. L’av­o­cat témoigne des réac­tions des enfants et partage avec les médias. La petite fille dit “Mon père ne revien­dra plus jamais, c’est vrai ? Oui­i­ii, on ne sera plus battues !”

Espoir ?

Les femmes, les fémin­istes, des organ­i­sa­tions de société civile, defenseurEs des droits humains récla­ment la lib­erté pour Melek. Comme elle le pré­cise dans sa dépo­si­tion, Melek a usé, en effet, de son droit de légitime défense, pour pro­téger sa vie et celle de ses enfants. Elle a subi des heures de vio­lences physiques et sex­uelles, des tor­tures. Mal­gré tout, elle a essayé de pro­téger ses enfants. Son mari Ramazan est le pre­mier qui a fait usage du fusil. Même si Melek a causé la mort de son mari sans pour autant en avoir l’in­ten­tion, elle a prévenu les gen­darmes, l’am­bu­lance, et elle est restée sur place. Son avo­cat a déposé une requête pour une libéra­tion sous con­trôle judi­ci­aire, et garde espoir…

Il faut rap­pel­er qu’à l’in­verse, lors de fémini­cides, lorsque l’as­sas­sin se présente en cos­tume cra­vate devant un juge, il béné­fi­cie régulière­ment d’une clé­mence, alors que les femmes sont con­damnées à la per­pé­tu­ité. La même indul­gence s’ap­plique aux abuseurs lorsqu’ils pro­posent de “répar­er” par le mariage.

Peu d’en­tre ces femmes qui ont tué leur mari retrou­vent leur lib­erté, sauf après de longues cam­pagnes de sou­tien, ce qui fut par exem­ple le cas de Yasemin Çakal qui comme Melek avait tué son com­pagnon, et pour laque­lle, au bout de trois ans de procès sous incar­céra­tion, le tri­bunal, con­sid­érant qu’elle “avait com­mis l’acte, dans un état d’émotions et de panique lui faisant dépass­er la fron­tière de la rai­son, sous un choc absolv­able,” a décidé qu’il n’y avait pas lieu de la condamner.

Çilem Doğan, jugée pour per­pé­tu­ité, a été con­damné en 2016, à 15 ans de prison. La demande de ses avo­cats pour une libéra­tionsous cau­tion, là aus­si avec un sou­tien, fut accep­tée et elle fut libérée en juin 2020.

Pour­tant Nevin Yıldırım, qui a fini par tuer son agresseur sex­uel en 2015, con­damnée elle aus­si à la per­pé­tu­ité, est tou­jours en prison…

Çilem Doğan, Nevin Yıldırım, Yasemin Çakal

Nevin Yıldırım, Çilem Doğan, Yasemin Çakal. Trois procès devenus sym­bol­es de l’autodéfense féministe.

 

Nous pub­lions l’in­té­gral­ité des paroles de Melek, que nous avons recon­sti­tuées en recoupant sa dépo­si­tion et son témoignage devant le tri­bunal, ren­dues publiques. Notre but n’est bien évidem­ment pas une démarche mal­saine de voyeurisme mais, nous souhaitons relay­er l’ap­pel lancé pour la libéra­tion de Melek en don­nant un con­texte le plus com­plet pos­si­ble. Une péti­tion ouverte le 11 jan­vi­er, a  trou­vé en 6 heures, 10 000 sou­tiens. Et à l’in­stant où nous pub­lions cet arti­cle, le nom­bre de sig­nataire a dépassé les 20 000. Le texte de l’ap­pel con­tient un résumé du témoignage de Melek en turc. Avec cette tra­duc­tion com­plète, nous espérons que nos lec­tri­ces et lecteurs, mais aus­si ceux et celles d’autres médias fran­coph­o­nes qui voudront faire relai à cet appel, sou­tien­dront cette démarche.


Pour signer la pétition, suivez ce lien


Le témoignage de Melek

Mes enfants subis­saient aus­si de la vio­lence. Mais je n’ai pas pu me plain­dre, parce que j’avais peur. Il menaçait de tuer les enfants. A plusieurs repris­es, j’ai voulu dépos­er plainte, mais par­ti­c­ulière­ment après la nais­sance de notre pre­mière fille C. je n’ai pas osé franchir le pas, sous les men­aces de Ramazan : “Si tu fais pren­dre une déci­sion de pro­tec­tion, j’i­rai au com­mis­sari­at pour l’in­ter­roga­toire, et à mon retour, je te tuerai, toi et l’en­fant”. J’avais peur de Ramazan, qui est aus­si un pas­sion­né d’armes. Je fus d’ailleurs blessée, il y a sept mois, sous ses coups. Il m’a men­acée “Je te tuerai ici même, et ferai de toi une pâtée pour chien. Per­son­ne ne retrou­vera ta trace”.

Le jour de l’in­ci­dent, alors que nous étions dans la même pièce, il m’a envoyé un mes­sage sur What­sapp, “je veux qu’on se sépare”. Et moi, j’ai répon­du “comme tu veux”. Il m’a envoyé un autre mes­sage “peux-tu aller dans l’autre pièce”. Sans répon­dre, j’ai pris les enfants et j’ai gag­né l’autre pièce. Nous avons con­tin­ué les mes­sages. Il m’a écrit “je veux te par­ler à pro­pos de la garde des enfants. Un des deux peut rester avec toi, l’autre avec moi”. Je lui ai répon­du, “ne les séparons pas, garde les deux, je les reprendrai plus tard, de toutes façons”. Nous avons donc échangé comme cela, sur notre divorce. Mais nous ne nous sommes pas du tout adressés la parole.

Autour du 22h30, à l’heure de couch­er des enfants, nous étions en train de nous pré­par­er. Il est entré dans la pièce, avec le fusil de chas­se enreg­istré à mon nom, qui en temps nor­mal reste accroché sur le mur du salon. Il m’a dit, “je vais te tuer”.

melek ipekFais ta dernière prière” m’a-t-il dit, et il a pointé le fusil sur moi. Je l’ai sup­plié de ne pas me tuer. Lorsque j’ai com­pris qu’il allait tir­er, je suis passée devant les enfants. Mes deux filles s’é­taient enlacées, elles pleu­raient. J’ai poussé le canon du fusil avec ma main. Mon but était de pou­voir éloign­er mes enfants. A cet instant, mon mari a tiré. La balle est par­tie dehors, par la fenêtre, nous n’avons pas été blessées. Il a à nou­veau pointé le fusil sur moi, je l’ai à nou­veau sup­plié de ne pas me tuer. Cette fois il a tourné le fusil vers nos enfants. Il m’a men­acé : “je vais d’abord te faire vivre la douleur de tes enfants, je vais te tuer après”. Avec ter­reur, je me suis jetée sur mes filles. Il m’a alors frap­pée à la tête avec la crosse du fusil. Je fus blessée au vis­age, aux yeux, au bras et à l’é­paule. Il m’a amenée dans l’autre pièce, en me trainant par les cheveux, et là, il m’a encore rouée de coups de poing et de pied, au vis­age, et au corps. Il a retiré le télé­phone de ma poche, et avec, il m’a frap­pée au vis­age. Comme je cri­ais, il m’a dit de me taire, et m’a forte­ment ser­ré la gorge. Sous l’ef­fet de l’é­tran­gle­ment, j’ai eu l’im­pres­sion que mes yeux allaient jail­lir de leur orbite, c’est devenu noir. “Pens­es-tu que je fais moins aux autres ?” m’a-t-il crié. J’ai pu me sauver de ses mains, j’ai voulu me sauver. Il m’a rat­trapée et rouée encore de coups de poing et de pied. J’ai con­tin­ué à lancer des cris, alors il a à nou­veau ser­ré ma gorge. Je me suis évanouie.

Je me suis retrou­vée attachée en posi­tion de foe­tus dans la salle de bain. Mes mains étaient menot­tées. Mon cou était attaché à mes mains, mes mains à mes pieds avec de la corde nylon que mon mari utilise pour la chas­se. Il était en train de m’ar­roser d’eau froide. En revenant à moi, j’ai ressen­ti avec douleur, que mon com­pagnon m’avait vio­lée pen­dant que j’é­tais incon­sciente. J’avais froid, je trem­blais en grelotant. Lui, comme s’il ne s’é­tait rien passé, nu, se douchait et rinçait les murs. Il y avait des tach­es de mon sang, sur les murs, sur la cuvette des toi­lettes, il lavait ces traces. Après avoir fini de net­toy­er la salle de bain, il est parti.

J’at­tendais comme ça, sur le sol; tou­jours en posi­tion de foe­tus dans la salle de bain. Il est revenu, avec son couteau de Ram­bo, de 15–20 cm, et a posé la pointe sous ma poitrine gauche. Il tenait de sa main gauche le couteau, et avec sa main droite il appuyait. “Si je poignarde un petit peu en dessous ici, ça ren­tr­era dans tes poumons, si je plante un peu au dessus, je trouerai ton coeur, mais si je poignarde ici, tu mour­ras en souf­frant encore plus” dis­ait-il en prom­enant le couteau sur dif­férents endroit de mon corps, et il me fai­sait sen­tir la pointe. A ce moment là, j’ai pen­sé qu’il allait me lacér­er avec le couteau, et en pleu­rant, je sup­pli­ais sans cesse, pour qu’il ne me tue pas. Je ne pou­vais pas crier pour deman­der de l’aide, parce qu’il m’a men­acé de me tuer si je cri­ais. “Je vais te tuer, je vais les allonger les enfants, elles aus­si, ici”.

Il a prévenu les enfants pour qu’elles ne quit­tent pas leur cham­bre. Je ne les ai pas vues, je ne les ai pas enten­dues. Il a défait mes mains, enlevé les menottes et m’a dit “prends ta douche, j’at­tends devant la porte”. Il a lais­sé la porte ouverte, et m’a regardée depuis le seuil. J’ai pris une douche, je me suis enroulée dans la servi­ette, et nous sommes allés ensem­ble dans la cham­bre. A ce moment là, j’ai pen­sé qu’il avait renon­cé à me tuer, j’é­tais soulagée. Mais il m’a remis les menottes, j’ai essayé de fuir, mais je n’ai pas pu. Il m’a attrapée et a menot­té mes mains, bien ser­rées au dos.

Il a ouvert le canapé lit, et m’a demandé de m’y allonger toute nue. Comme j’avais les mains attachées au dos, j’avais mal. Je ne pou­vais pas m’al­longer. Je lui ai demandé d’en­lever les menottes. Il m’a répon­du “Couche toi en silence, sinon je te jet­terai par le bal­con. Ce n’est pas dans l’ob­scu­rité de la nuit, mais en plein jour que je te tuerai et te met­trai en morceaux”. Mes filles étaient dans l’autre cham­bre. Nous avons enten­du ma fille ainée vom­ir. Il leur a hurlé “couchez-vous et dormez, ne vous faites pas tuer”. Il s’est couché sur le mate­las déroulé sur le sol. Tou­jours menot­tée au dos, lorsque j’es­sayais de me retourn­er,  le canapé lit fai­sait des bruits. Il est venu près de moi, a enlevé les menottes, et les a remis­es cette fois devant. Il m’a couchée à côté du mate­las, sur le sol même. J’é­tais alors allongée dans le vide en dessous du canapé. Il m’a coincé là, et m’a empêchée de bouger. Il s’est endor­mi. Moi, de peur et de froid, je n’ai pas pu dormir jusqu’au petit matin. C’est à l’heure de la prière que j’ai fini par tomber dans le sommeil.

Il m’a réveil­lée et m’a dit qu’il allait faire le ser­vice du petit déje­uner [à son tra­vail]. “Attends ici mon retour, lorsque je vais revenir, je vais finir ce que j’ai com­mencé” m’a-t-il dit. Aux enfants, il a annon­cé “A mon retour je vais tuer et votre mère et vous. Ne quit­tez pas la mai­son”. Il n’avait pas fer­mé la porte de l’ap­parte­ment à clé. Il avait pris les clés des menottes, son couteau, et une de ses armes. Avec ma fille ainée, nous avons essayé d’ou­vrir les menottes avec des bar­rettes et une cuil­lère a thé, mais nous n’avons pas réus­si. Le fusil avec lequel il avait tiré le soir, la veille, était dans le salon, posé con­tre le mur. J’ai regardé, son mécan­isme était absent. J’ai cher­ché une arme pour l’empêcher de me tuer, mais je n’ai pas trouvé.

Avec l’aide de ma fille C. je me suis habil­lée d’un drap, et je suis allée chez notre voisin Turgut Yaraşlı. Nos maisons sont à 100 mètres de dis­tance. La rai­son de ma démarche est que mon mari, pour ne pas recevoir des PV des parcs nationaux, laisse par­fois son fusil de chas­se chez Turgut. C’est Sem­ra, l’épouse de Turgut Yaraşlı qui m’a ouvert la porte. Pour qu’on ne voit pas les menottes j’avais caché mes mains sous les draps. Elle m’a demandé “dans quel état es-tu ?”. De peur, je n’ai pas voulu en dire trop, j’ai esquivé en dis­ant “nous nous sommes encore engueulés”. Je leur ai demandé s’ils avaient le fusil de mon com­pagnon. Sem­ra m’a dit qu’ils ne l’avaient pas. Je suis alors rentrée.

melek ipek

A la mai­son, avec mes enfants, nous avons com­mencé à atten­dre mon mari. Mes enfants ne ces­saient de me deman­der “est-ce que notre papa va nous tuer ?”. Et même C., de peur, elle a fait pipi dans sa culotte. Nous avons enten­du la voiture de mon mari, les filles ter­ri­fiées, ont com­mencé à pleur­er en dis­ant “Maman, papa est arrivé, est-ce qu’il va nous tuer ?” J’ai quit­té la pièce où se trou­vaient les enfants, je suis allée dans la pre­mière cham­bre à gauche près de l’en­trée de l’ap­parte­ment. Mon mari mon­tait les escaliers, en injuri­ant, en hurlant qu’il allait nous tuer. Il est entré en don­nant un coup de pied à la porte. Il a com­mencé à crier dans la mai­son. Moi, je me tenais toute petite dans un coin de la chambre.

A ce moment là j’ai vu la petite cara­bine à oiseaux qui était posée dans un coin. Mes mains tou­jours menot­tées, je l’ai prise, et l’ai coincée sous mon bras. Ma main n’al­lait pas jusqu’à la gâchette. Ce que je voulais c’é­tait tenir à dis­tance mon mari. Il est entré dans la cham­bre bru­tale­ment. Nous nous sommes trou­vés face-à-face. En me voy­ant “tu vas me tuer, moi ?” m’a-t-il crié. Puis il s’est jeté sur moi en essayant de repren­dre le fusil. Pen­dant la bous­cu­lade, un coup est par­ti. Je ne sais pas com­ment il est par­ti. Au début, j’ai pen­sé que je mour­rais. Ensuite, j’ai vu mon mari s’ef­fon­dr­er près de la cham­bre et le sang coulait. J’ai tout de suite pris le télé­phone portable dans sa poche. J’ai essayé de le faire fonc­tion­ner, mais ne con­nais­sant pas son mot de passe, je n’ai pas pu. J’ai mon­tré au télé­phone, son vis­age, [pour une recon­nais­sance faciale], mais il ne s’est pas déblo­qué. Mais les numéros d’ur­gence sont apparus. Alors, j’ai appelé le 122, ser­vice d’ap­pel d’ur­gence. J’ai dit que j’avais tiré sur mon mari, et qu’il fal­lait appel­er une ambulance.

Sous le choc de tout ce qui s’est passé, je me suis accroupie là, près de mon mari, et j’ai atten­du. La porte a son­né, la gen­darmerie et l’am­bu­lance sont arrivées. C’est les gen­darmes qui m’ont enlevé les menottes. Je me suis habil­lée. Ensuite, on m’a placée en garde-à-vue. Je suis triste et je regrette pour tout ce qui s’est passé. Mais si un tel mal­heur n’é­tait pas arrivé, moi et mes deux filles seri­ons mortes. J’ai tué mon com­pagnon qui m’a tor­turé toute la nuit, j’ai net­toyé mon honneur.

Ajout du 2 février 2021

Le bureau du pro­cureur général d’An­talya a présen­té l’acte d’ac­cu­sa­tion, pré­paré à l’is­sue de son enquête, à la 3e Haute Cour pénale d’An­talya. Le tri­bunal a accep­té cet acte d’accusation.
Dans l’acte d’ac­cu­sa­tion, Melek İpek doit être con­damnée à la réclu­sion à per­pé­tu­ité pour “avoir délibéré­ment tué”. Bien que le pro­cureur ait déclaré que l’in­ci­dent ne con­sti­tu­ait pas une légitime défense, il a cepen­dant demandé que l’ac­cusée puisse béné­fici­er de la “remise pour provocation”.

Ajout du 26 avril 2021

Lors du procès du 26 avril, les juges ont recon­nu la légitime défense, égale­ment le fait que la grav­ité des fait pou­vait entrain­er une légitime défense avec des suites mortelles, il n’ y aurait donc pas lieu de con­damn­er. Ain­si Melek Ipek est libérée !

Mal­gré la déci­sion de la Turquie de quit­ter la Con­ven­tion d’Is­tan­bul, il s’avère que les juges l’ont appliquée…

Melek Ipek

Pho­to : Alparslan Çınar/DHA


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Naz Oke
REDACTION | Journaliste 
Chat de gout­tière sans fron­tières. Jour­nal­isme à l’U­ni­ver­sité de Mar­mara. Archi­tec­ture à l’U­ni­ver­sité de Mimar Sinan, Istanbul.