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Affaire Duhamel : le préfet Marc Guillaume démissionne de ses fonctions à Sciences Po

Le préfet d'Ile-de-France Marc Guillaume, ici lors d'un sommet du Grand paris en septembre dernier.
Le préfet d'Ile-de-France Marc Guillaume, ici lors d'un sommet du Grand paris en septembre dernier. © Raphael Lafargue/ABACAPRESS.COM
la La Rédaction, avec AFP

Le préfet d'Ile-de-France annonce démissionner des fonctions occupées dans "des établissements" où il a "travaillé avec Olivier Duhamel", visé par des accusations d'inceste sur son beau-fils dans le livre "La Familia grande" de Camille Kouchner.

Le préfet d'Ile-de-France Marc Guillaume a annoncé mercredi à l'AFP démissionner des fonctions occupées dans "des établissements" où il a "travaillé avec Olivier Duhamel", dont Sciences Po, tout en assurant qu'il ignorait "totalement" les accusations d'inceste visant le constitutionnaliste . "Fréquentant Olivier Duhamel depuis des années, je me sens trahi et condamne absolument ces actes", a indiqué Marc Guillaume dans un bref communiqué.

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Marc Guillaume, ancien secrétaire général du gouvernement de 2015 à 2020, quitte ainsi ses fonctions au conseil d'administration de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), dirigée par Olivier Duhamel. Il abandonne également ses responsabilités de co-directeur de la revue "Pouvoirs", fondée par l'universitaire, et de vice-président de l'élitiste club du Siècle, également présidé par Olivier Duhamel.

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"J'ignorais totalement l'existence de tels crimes avant la parution de ce livre"

Ces démissions sont la répercussion des révélations faites dans le livre "La Familia grande" (Ed. Seuil) de Camille Kouchner, qui dénonce les agressions incestueuses qu'aurait imposées son beau-père, Olivier Duhamel, aujourd'hui âgé de 70 ans, à son frère jumeau quand il était adolescent à la fin des années 1980. Depuis lors, la question se pose d'une possible chape de silence autour des actes d'Olivier Duhamel, homme de réseaux et d'influence.

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Dans ce cadre, des appels à la démission ont visé le directeur de Sciences Po Frédéric Mion, qui a admis avoir été alerté dès 2019.

Selon Le Monde, ce dernier avait initialement confié son intention d'avertir Marc Guillaume. Interrogé par le quotidien, Frédéric Mion a toutefois démenti l'avoir fait, arguant qu'un "secrétaire général du gouvernement n’est pas chargé de la prévention de crimes sexuels".

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"J'ignorais totalement l'existence de tels crimes avant la parution de ce livre et des articles l'annonçant", abonde Marc Guillaume dans son communiqué.

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