Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Andrew Geddes, ancien entraîneur de tennis, condamné en appel à 18 ans de prison pour des viols sur mineures

Le coach sportif, qui avait été condamné à la même peine en première instance, a été reconnu coupable d’avoir violé et agressé sexuellement quatre jeunes filles âgées de 12 à 17 ans au début des années 2000 et entre 2009 et 2014.

Le Monde avec AFP

Publié le 13 janvier 2021 à 20h17, modifié le 13 janvier 2021 à 21h31

Temps de Lecture 1 min.

La cour d’assises des Yvelines a condamné, mercredi 13 janvier, en appel un ex-entraîneur de tennis, Andrew Geddes, à dix-huit ans de réclusion criminelle pour le viol de plusieurs de ses anciennes élèves, toutes mineures à l’époque des faits. Au terme de ce deuxième procès, marqué par des témoignages difficiles, M. Geddes, qui avait été condamné à la même peine en première instance, a été reconnu coupable d’avoir violé et agressé sexuellement quatre jeunes filles âgées de 12 à 17 ans au début des années 2000 et entre 2009 et 2014.

A l’époque des faits, M. Geddes, 53 ans aujourd’hui, était entraîneur au club de Sarcelles, puis au Levallois Sporting Club (LSC). Sa première victime a 12 ans lorsqu’elle le rencontre en 1999. Grand espoir de sa génération, elle assure avoir été violée et agressée sexuellement près de quatre cents fois par l’ex-coach jusqu’à ses 14 ans.

Un schéma qui s’est répété avec trois autres victimes, âgées de 15 à 17 ans, lorsqu’elles étaient entraînées par M. Geddes, considéré comme charismatique mais très dur avec ses élèves. Les unes après les autres, les victimes ont décrit un « processus d’emprise » au cours duquel il les a coupées de leur famille et de leurs amis, leur a imposé des relations sexuelles souvent violentes, dans sa voiture, dans les toilettes du club ou lors de stages à La Baule.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Nouvelle affaire de viol dans le tennis français

« Esclaves sexuelles »

Toutes sont devenues des « esclaves sexuelles » d’un « gourou » qui pratiquait avec elles « le chaud et le froid », a expliqué mardi l’avocat général, qui avait requis dix-huit ans de prison.

« Les déclarations extrêmement bouleversantes des victimes m’ont fait sentir à juste titre comme une vraie pourriture », a déclaré mercredi matin M. Geddes avant que la cour se retire pour délibérer. Il a aussi reconnu avoir « pris conscience » de sa « culpabilité » et des « horreurs » qu’il a commises.

« C’est un aboutissement de sept années de combat pour obtenir une décision qui permettra à ma cliente de poursuivre son chemin », a réagi Nicolas Cassart, avocat d’une des parties civiles. Pour Didier Leick, conseil de deux jeunes femmes, « c’est une décision confirmative et prévisible qui s’explique par la gravité des faits, leur durée dans le temps et leur fréquence ».

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.