Recevez gratuitement la newsletter de la Revue
Fatiha Agag Boudjahlat
L'édito

Affaire de Toulouse : la haine antilaïque de Sud et la CGT

Fatiha Boudjahlat est une enseignante laïque, républicaine et féministe. Elle fait partie de ces hussards noirs qui croient que l’éducation est la base de tout, que la raison est émancipatrice et que l’école permet à chacun de laisser son bagage culturel, familial, identitaire à l’extérieur des murs. Au sein de l’école, il n’y a que des individus auxquels l’institution a le devoir d’enseigner les savoirs et les connaissances. Sans condescendance, ni discrimination, ni préjugé. Elle dénonce, depuis des années, l’avancée obscurantiste de l’islam politique au pays des Lumières et ses ravages sur les jeunes adolescents : « Aujourd’hui les élèves entre eux parlent plus de religion que de foot… », constate-t-elle. À Toulouse, où elle enseigne l’histoire et la géographie, ses élèves sont dans leur grande majorité issus de l’immigration.

Le 2 novembre dernier, avait lieu le rassemblement hommage à Samuel Paty, décapité par un islamiste tchétchène pour avoir montré les caricatures du prophète dans le cadre d’un cours sur la laïcité. Les refus d’observer les minutes de silence après l’attentat contre Charlie Hebdo, longtemps minorés par l’Éducation nationale, étaient dans toutes les mémoires. Ce jour-là pourtant, tout se déroule bien. Fatiha Boudjahlat note, soulagée, dans un post Facebook : « Les élèves ont été formidables. » Les seuls qui ont refusé de faire la minute de silence, « 5 sur 380, viennent de l’étranger ». Pour elle, c’est plutôt bon signe. Cela signifie que les élèves de culture musulmane nés et éduqués en France ont intégré le principe de la laïcité et trouvent naturel de s’associer à la minute de silence en hommage au professeur décapité. En revanche, ajoute-t-elle dans son post, les parents des enfants nés ailleurs en Europe et qui sont venus en France parce qu’ils font « le choix d’un système généreux » doivent comprendre que « cette générosité est liée à l’acceptation de nos valeurs ». « La France n’est pas un simple guichet de services. »

« Après les islamistes, voilà donc Fatiha Boudjahlat cible des antifas. L’enseignante est présentée comme une raciste proche de « l’extrême droite », ce qui est désormais, hélas, le lot de trop de militants laïcs qui osent afficher leurs convictions. »

À la suite de ce post, deux syndicats d’enseignants sonnent l’hallali contre elle. Sud Éducation 31 et CGT Éduc’Action 31 demandent au recteur de la sanctionner pour avoir divulgué « des informations sensibles qui peuvent permettre d’identifier des enfants dont nous avons le devoir de protection ». (Ces enfants scolarisés seraient susceptibles d’être en danger ? Menacés par qui ? Par quoi ? En tout cas ni par les islamistes ni par l’administration.) Le tract en revanche n’hésite pas, lui, à donner tous les liens permettant d’identifier l’enseignante. Il est reproduit sur le site VISA, bien connu de la mouvance radicale antifa, prompte à faire usage de la violence, et largement implantée dans la région de Toulouse. Après les islamistes, voilà donc Fatiha Boudjahlat cible des antifas. L’enseignante est présentée comme une raciste proche de « l’extrême droite », ce qui est désormais, hélas, le lot de trop de militants laïcs qui osent afficher leurs convictions.

Fatiha Boudjahlat a répondu, amère : « Sud 31 a interdit qu’on apporte des caricatures au rassemblement en hommage à Samuel Paty. Et finalement, n’est même pas venu ! […]. Sud, qui organise des formations pour non Blancs, utilise la loi du ministre qu’il combat pour réduire au silence une prof… […] Je suis dangereuse. Je suis une Maghrébine qui aime la République et ne crache pas sur la France. » En France lorsqu’on est un enseignant qui aime la République, on est en danger : Fatiha Boudjahlat a demandé une protection fonctionnelle.

Dans un sondage réalisé par l’Ifop en partenariat avec la Fondation Jaurès, 80 % des enseignants affirmaient avoir déjà été confrontés à une revendication liée à des pratiques religieuses. 53 % ont été l’objet de contestations dans les collèges. Et 26 % dans les écoles primaires. Lors des cérémonies en hommage à Samuel Paty, 34 % des enseignants en réseaux d’éducation prioritaire (REP) disent avoir observé de la contestation (justification de la violence, refus de participer, injures, etc.) Des chiffres qui tranchent avec les cas signalés (793 pour toute la France). Comment font face les profs ? 49 % s’autocensurent (ils étaient 36 % en 2018). Et en « banlieue populaire », 70 % déclarent avoir modifié le contenu de leur cours par prudence. Se sentent-ils soutenus par leur hiérarchie ? Pas vraiment puisque 86 % évoquent un soutien « partiel » au niveau de l’établissement et 51 % un soutien « partiel » au niveau du rectorat.

« Aujourd’hui en France, il est plus facile de critiquer le ministre Blanquer et ses réformes, de conspuer le racisme d’État, que de soutenir les enseignants qui défendent le principe de l’école laïque et qui subissent des menaces de mort sur les réseaux sociaux. »

Le sondage ne fait pas état du rôle des syndicats dans la défense des professeurs contestés. Voilà pourtant un bel enjeu. Mais aujourd’hui en France, il est plus facile de critiquer le ministre Blanquer et ses réformes, de conspuer le racisme d’État, que de soutenir les enseignants qui défendent le principe de l’école laïque et qui subissent des menaces de mort sur les réseaux sociaux. Les enseignants sous pression modifient leur cours, s’adaptent. Comment leur jeter la pierre quand une partie de leurs syndicats s’active contre les laïcs et qu’une autre choisit courageusement de se taire ?

À en croire Sud et la CGT, ce qui pose problème, ce ne sont pas les enfants qui refusent d’observer la minute de silence ou qui justifient la violence djihadiste. Non, ce qui pose problème, c’est l’enseignant qui explique en quoi consistent les valeurs de la France. L’affaire Fatiha Boudjahlat rappelle tristement celle de Nadia Remadna, priée de quitter l’établissement scolaire dans lequel elle travaillait car son combat pour la laïcité et contre l’islamisation des jeunes « mettait en danger » le lycée. Le danger, en somme, ce sont les enseignants laïcs qui font des vagues et perturbent le système. Ils feraient mieux d’enseigner le privilège blanc et la fluidité du genre, les vrais sujets de notre époque : tout le monde les applaudirait. Jean-Michel Blanquer a témoigné sa solidarité envers Fatiha Boudjahlat dès qu’il a été instruit de l’affaire. Il a donné son accord de principe à sa demande de protection.

Mais au-delà de sa personne, le « mammouth » de l’Éducation nationale est largement déstabilisé par les thèses postmodernes et décoloniales. Combien de collèges et de lycées accueillent des associations pseudo-laïques dont le discours consiste à saper les fondements du principe de laïcité en le transformant en principe de protection des religions (l’association CoExister en est un parfait exemple). Les déclarations du ministre sur la laïcité et le séparatisme ont beau être courageuses, le travail de fond reste gigantesque. L’attaque dont a été l’objet Fatiha Boudjahlat est la preuve que la vision républicaine de Jean-Michel Blanquer est loin de faire l’unanimité.

Il reste encore beaucoup à faire, Monsieur le ministre. Vous avez la carrure pour faire digue. Devez-vous vraiment vous lancer dans la bataille des élections régionales pour l’Île-de-France au moment où l’Éducation nationale connaît une crise sans précédent ? La France a besoin de vous, rue de Grenelle !


Illustration : Fatiha Boudjahlat (capture d’écran d’une vidéo YouTube de La Grande librairie).

Valérie Toranian

Valérie Toranian

Directrice de la rédaction du Point. Ancienne directrice de la Revue des Deux Mondes.

Related Posts

pensionnat des Oiseaux
Comment l’ancien pensionnat des Oiseaux est devenu une école de la liberté
DOMINIQUE BERNARD
En ligne de mire de Daech, la laïcité et les enseignants
 
Et si la chute du niveau en mathématiques était liée à la grammaire ?
Après le foulard, l’abaya et le qamis au cœur de la bataille islamiste à l’école
Élisabeth Badinter et Sandrine Rousseau : splendeur et misère du féminisme
Rentrée scolaire : hypocrisie et mensonges
Entre religion et laïcité : le cas de l’école juive Maïmonide
Égalité des chances à l’école : halte à l’hypocrisie !
Louise El Yafi, plaidoyer pour une jeunesse libre
Édito Revue des Deux Mondes, mars 2022
L’autocensure, une menace pour la liberté
Les Hijabeuses vont-elles gagner ?
L'édito de Valérie Toranian
L’école des trans : le jeu dangereux de l’Éducation nationale
Une année scolaire de plus
Rokhaya Diallo
Chronique de la soumission ordinaire
Immigration, séparatisme, assimilation : comment faire France ?
Samuel Paty
Une insulte à la mémoire de Samuel Paty
Grande mosquée de Paris
Les leurres de l’Islam de France
Marlène Schiappa
La laïcité, garante de la liberté des femmes
Flagellation et martyrologie : l’idéologie décoloniale, nouvelle religion séculière
Didier Lemaire
Haro sur le prof de philo. Didier Lemaire, un scandale français
France, la dictature que le monde nous envie
religion
Le drame de l’humanisme athée : la nature a horreur du vide
Michel Onfray
À quoi les islamistes s’attaquent-ils exactement ?
Nouveau numéro : défense de la République & la crise de 1929, ruptures et rebonds
Régis Debray : « La République peut être orgueilleuse mais pas méprisante »
Catherine Kintzler :« La laïcité est le contraire d’un intégrisme »
Nadia Remadna et Mila
Nadia Remadna et Mila, les « pestiférées » de la République
Pourquoi les islamistes s’en prennent à l’école de la République
Emmanuel Macron
Séparatisme islamiste : un discours réussi, un combat incertain
Top crop
Top-crop, mini-jupe et foulard même combat ?
École et crise sanitaire
L’école face à la crise sanitaire : principe républicain ou loterie ?
Jean-François Colosimo et Régis Debray : L’État, la politique et la religion
Emmanuel Macron
De quoi le « séparatisme islamiste » est-il le nom ?
Marche contre l'islamophobie
Manifestation “contre l’islamophobie” : La gauche déshonorée offre une belle victoire à l’islam politique
Jacques Chirac
Chirac d’Arabie
Dans la France de Macron, l’islam politique est en marche
Couloir d'école
Pédagogisme : le cadavre bouge encore
ecole
Éducation nationale : “dans un monde très décentralisé, cette structure fait-elle encore sens ?”
Medine
Le rappeur Médine doit-il être interdit de Bataclan ?
Maryam Pougetoux
L’Unef, le voile et le bal des hypocrites
femme voilée
Mères accompagnatrices voilées : pourquoi il faut être ferme
FRANCE CRIME MARCH
L’islam de France face à l’antisémitisme
Jean-Michel Blanquer
Baccalauréat : pour Xavier Darcos, « Jean-Michel Blanquer bénéficie d’une accalmie politique générale » 
salle de classe
Génération “j’ai le droit” : “mai 1968 est l’aboutissement d’un dévoiement des droits de l’individu”
Macron
Démocratie, droits et autorité : la méthode Macron
Place de la République, Paris
Catherine Kintzler : “la laïcité ne peut avoir aucune efficience si elle n’est pas accompagnée par une politique sociale”
Catherine Kintzler
Catherine Kintzler : “la laïcité a produit plus de libertés que ne l’a fait aucune religion investie du pouvoir politique”
Débat Toujours Charlie aux Folies Bergères
Charlie et la laïcité : le diable est dans les détails
religion
« La laïcité est une boîte à outils juridique. Il ne faut pas y toucher »
Histoire
Histoire : le roman national est-il mort ?
Napoleon
Nouveau numéro : faut-il supprimer le roman national ?
classe
“Le saccage de l’école est un crime social”
“François Hollande évoquait une “refondation” de l’école… c’est raté !”
Vincent Peillon
Vincent Peillon, idiot utile du Front national ?
Loi 1905
9 décembre 1905 : Séparation des Églises et de l’État
crèche de Noël à Lucéram
Y aura-t-il de la crèche à Noël?
Rentrée des 6e et 4e au collège Jean Perrin à Vitry Sur Seine
École et complot
Pape Francois
Le Pape François et la laïcité à la française
Une de Charlie Hebdo, mercredi 6 janvier 2016
Charlie, la laïcité et nous
9 décembre 1905 : Adoption de la loi de séparation des Églises et de l’État
Pierre Manent, la France et les “moeurs” musulmanes

28 Comments to "Affaire de Toulouse : la haine antilaïque de Sud et la CGT"

  1. Avatar
    Riou Soizig 11 janvier 2021 at 19 h 53 min

    Tout mon soutien laïque et républicain ! Amitiés.

  2. Avatar
    Ivan 11 janvier 2021 at 20 h 18 min

    Le titre est dégeulasse, il laisse entendre que ce sont la CGT et Sud en tant qu’organisations nationales qui ont des propos racistes alors que, quand on lit on s’aperçoit que c’est dans une régione et un contexte bien particuliers.

    • Avatar
      Alan 24 janvier 2021 at 11 h 43 min

      Sud au niveau national a des positions qui dérange, donc ce n’est pas que la fédération locale.

  3. Avatar
    Payla Marie 11 janvier 2021 at 20 h 19 min

    Merci pour cet article. Le positionnement des syndicats “révolutionnaires ” est un vrai problème en entreprise (privée ou publique), particulièrement sur les questions sociétales . On sacrifie allègrement la défense des salariés au nom d’une idéologie, c’est la règle !

  4. Avatar
    Michel Potoudis 11 janvier 2021 at 20 h 35 min

    Blanquer ne nous aide pas beaucoup à combattre à la fois l’obscurantisme et le racisme. Il faut tenir les 2 bouts du problème; l’école de l’égalité des chances sera plus à même d’éviter toutes les autocensures qui capitulent et laissent les élèves dans l’ignorance. Notre système fonctionne à plusieurs vitesses et plus ou moins consciemment les enfants des banlieues s’en rendent compte.

    • Avatar
      Banlieue Rouge 12 janvier 2021 at 8 h 32 min

      Vous êtes enseignant ? En tout cas, votre critique colle parfaitement avec ce que dénonce cet article…

  5. Avatar
    Pierre Pautes 11 janvier 2021 at 20 h 57 min

    Les français revendicateurs,donneurs de leçons qui emploient une suite de lettres majuscules encartées et incapables de se soumettre à la reconnaissance de deux majuscules dont ils sont d’ailleurs fiers par ignorance mais soumis par lâcheté aussi , oseraient-ils affronter l’ire du CC, Le Comité Central qui leur a donné naissance il est vrai depuis bien longtemps.
    Avec la République que ces mêmes , narguent, bafouent tout en mendiant, savent que les revendications sont plus faciles et que les résignations malgré les médias deviennent soumission..
    Cette enseignante courageuse n’est pas la seule à affronter un système insidieux qui toujours cherche et se contredit,, bon courage à elle.

  6. Avatar
    Baibarac 11 janvier 2021 at 21 h 36 min

    Pour un journaliste confondre laïc et laïque ?
    C’est un peu léger.

  7. Avatar
    phdrevon 12 janvier 2021 at 0 h 23 min

    Soutien total à Fatiha Boudjahlat, particulièrement claire et courageuse dans ses positions. Le “mammouth” est hélas totalement gangrené par des organisations et des idéologies délétères.

  8. Avatar
    Banlieue rouge 12 janvier 2021 at 8 h 38 min

    Quoi d’étonnant pour qui connaît les banlieues depuis quarante ans ? Rien d’autre que la soudaine visibilité des faits, soigneusement cachés par la génération précédente d’enseignants, la brutale prise de conscience d’une société de privilégiés que tout ne se passe pas comme on a fait semblant de croire que cela se passait. Il y a également l’amplification et la contamination des comportements anti-républicains. J’aurais presque envie de rire si tout cela n’était pas aussi grave

  9. Avatar
    Martinez f 12 janvier 2021 at 9 h 47 min

    Soutien inconditionne

  10. Avatar
    Fabrice THOMAS 12 janvier 2021 at 10 h 00 min

    Excellent. Il faut multiplier les soutiens à Fathia Boudjahlat.

  11. Avatar
    Martinez f 12 janvier 2021 at 10 h 06 min

    Honte à cgt et sud education 31 et soutien inconditionnel à fatiha Agag Boudjallat…j ai téléphoné à la cgt toulouse( pas la cgt education je n avais pas trouvé leur numero ) pour dire que même si la cgt est un super syndicat sur le terrain des prises de position CGT nous choquent profondement.. appel a voter macron au 2 tour ,marche avec le CCIF et maintenant on attaque cette professeure qui a écrit un livre contre le voilement des fillettes qui a eu le prix de la laicite en 2019 qui reçoit des menaces
    des islamistes
    Apres samuel Paty…notre ecole après 300 morts dus à l islamisme notre pays , la laicite qui est sa colonne vertébrale ne sont ils pas assez attaqués que maintenant, une certaine gauche que je considère comme dégénérée,
    devenue identitaire et racisee par pur électoralisme en vient à flatter les pires aspects de l islam…..Je suis de gauche et d autant plus choqué comme beaucoup de collegues syndicalistes cgt de cette dérive….il est temps d en finir avec cette ligne injuste avec des partis comme la LFI et le NPA gangrenes par cet islamogauchisme débile et de revenir à une gauche laïque et marxiste incarnée par fatiha Agag Boudjalat….3 fois Hourra pour elle.

    • Avatar
      meot 19 février 2021 at 8 h 00 min

      J’ai demandé quelques explication auprès de la CGT: Confédération Générale du Travail voici plus de deux voire trois semaine. Sans réponse ?
      Finalement plus rien ne me surprend après le vote du PS le 17/02/21 à l’assemblée concernant le séparatisme.
      C’est vraiment des démarches électorales….

  12. Avatar
    Martinez f 12 janvier 2021 at 10 h 16 min

    Honte à CGT et SUD 31 EDUCATION
    Soutien total à la professeure qui se bat pour la laicite dans son collège dans ses livres
    Elle a reçu le prix de la laicite 2019
    Apres plus de 300 morts dus à l islamisme la décapitation de Samuel Paty…des syndicats de gauche ont une démarche religieuse…
    Assez de cet islamogauchisme qui est une maladie une dégénérescence de la gauche…
    Par pur électoralisme les partis qui ont fait ce choix se sont suicidés LFI et NPA…..la gauche marchant avec les islamistes du CCIF …..indigne! Et indigne aussi ces 2 syndicats du 31 qui ont demandé une sanction à cette prof qui a cent fois plus de courage qu eux…
    Honte à ces pseudos syndicalistes et 3 Hourra à fatiha Agag Boudjalat !!!

  13. Avatar
    Pierre-Jean ARNAUD 12 janvier 2021 at 14 h 40 min

    Bonjour, L’effacement des racines chrétiennes prônée par la République laïque, porteuse des Lumières de la Révolution, a laissé place libre à de nouveaux entrants négateurs de la France et de son corps de valeurs fondée sur le respect de la dignité humaine et de la personne humaine. “Natura abhorret vacuum”: la volonté d’éviction des hussards noirs de la République à l’égard du christianisme et cette politique de la tabula rasa se retourne contre elle.
    Pierre-Jean ARNAUD 81300 GRAULHET

    • Avatar
      Alan 24 janvier 2021 at 11 h 42 min

      Les catho comme vous tente de la récupération en se présentant comme un rempart. Dans les faits l’Islam radical pose les mêmes problèmes que la religion catholique il y a un siècle dans la république française. Il s’agit d’un nouveau test à passer, non pas en revenant en arrière mais en tenant. Aujourd’hui c’est une forme dIslam, demain ce sera de nouveaux chrétiens (évangélistes and co).

      • Avatar
        Stéphanie 28 janvier 2021 at 17 h 27 min

        “Catho” je suppose, et non “catholiques”, c’est dans l’intention d’insulter ? Et vous pouvez réviser votre histoire au lieu de faite perdre du temps aux lecteurs de la revue des 2 mondes. Comme tant d’autres avant vous votre fanatisme antireligieux vous aveugle. Vous répondez ici à une personne qui avait le droit il me semble de donner son analyse sans se faire insulter.
        Bravo en tout cas à V Toranian pour cet édito une fois de plus.

  14. Avatar
    Evelyne 12 janvier 2021 at 14 h 55 min

    Ivan, le titre n’est pas degeulasse comme vous dites si grossièrement. Si ces délégations régionales se sont exprimées de cette façon c’est que cela reflète la position de leur organisation. Vous passez à côté de ce qui est important et tres bien expliqué dans l’article.

  15. Avatar
    jean-paul 12 janvier 2021 at 16 h 30 min

    Je ne crois pas avoir lu dans le journal régional La Dépêche du Midi, “Journal de la démocratie”,
    la relation de ces événements.
    Que l’on me corrige si j’ai tort.

  16. Avatar
    filograsso 12 janvier 2021 at 17 h 22 min

    c’est comme çà que l’on attise les diatribes d’Eric Zemmour , et le discours du RN .

    • Avatar
      Micheliska 12 janvier 2021 at 21 h 04 min

      C’est comme ça que l’on arrête d’avoir peur et que l’on met des mots sur les maux. Sinon on ne réglera jamais rien.

    • Avatar
      Banlieue Rouge 15 janvier 2021 at 8 h 40 min

      Vous faites partie du problème, je crois. A défaut d’être un lanceur d’alerte, vous lancez des tartes à la crème

  17. Avatar
    Vinnie 12 janvier 2021 at 20 h 29 min

    “Le danger, en somme, ce sont les enseignants laïcs qui font des vagues et perturbent le système. Ils feraient mieux d’enseigner le privilège blanc et la fluidité du genre, les vrais sujets de notre époque : tout le monde les applaudirait.”

    => voilà qui me rappelle un état d’esprit qui sévit déjà ailleurs : BLM et sa “Critical Race Theory” qui stipule que tout Blanc, sans considération de sa classe sociale, est de toutes façons un raciste, un privilégié – même s’il est un SDF ! Ces gens organisent même des séminaires en entreprises et dans les collectivités territoriales pour enseigner aux travailleurs blancs qu’ils ne sont que des merdes suprémacistes blanches !

    Nous avons ça aux USA avec BLM, nous allons les avoir ici aussi, dans le même goût même si les “supports” ne sont pas tout à fait les mêmes : Blancs/Noirs aux USA, en France ce sera plutôt sur le terrain de la laïcité vs les indigénistes, islamo-gauchistes et communautaristes de tout poil.

    Pour 2022, je gage qu’il sera intéressant pour le pouvoir d’instrumentaliser ce clivage dans notre pays. Nous devrons nous montrer très vigilants. Car c’est remplacer la lutte verticale (de classes) par la lutte horizontale (au sein des classes dominées), tout cela au profit des classes dominantes.

    Les personnes du style Obono sont déjà sur les rangs pour distiller cette idéologie puante. Cette femme mais elle n’est pas la seule, n’a de cesse de renvoyer les gens à leur race/origine, surtout face à des personnes comme Fatiha qui sont l’incarnation de tout le contraire, c’est-à-dire la laîcité et la France. Soutien à Fatiha !

  18. Avatar
    Claustaire 14 janvier 2021 at 12 h 12 min

    Désolé, mais pour qui ne connaîtrait pas Fatiha Boudjahlat, ni son engagement contre l’islamofascisme, pour quelqu’un qui en outre n’aurait pas le sens de l’ironie, son tweet est vraiment un bâton tendu pour se faire battre et passer pour qqn qui appelle au meurtre.

    https://twitter.com/AgagBoudjahlat/status/1318940987201327104

    Tout intellectuel, tout militant, tout enseignant devrait savoir que nous vivons de plus en plus dans une société où on ne manie pas l’ironie sans être sûr de savoir à qui on parle.

    • Avatar
      Banlieue Rouge 15 janvier 2021 at 8 h 45 min

      “Tout intellectuel, tout militant, tout enseignant devrait savoir que nous vivons de plus en plus dans une société où on ne manie pas l’ironie sans être sûr de savoir à qui on parle”
      Ha ha ha… ça fait bien longtemps que nous nous en sommes aperçu, et que nous pensons que c’est inacceptable ! Respecter cette omerta, c’est s’en faire le complice, comme tout ceux de votre caste

      • Avatar
        Claustaire 16 janvier 2021 at 11 h 22 min

        Si Banlieu précisait à quelle “caste” il pense, peut-être éclairerait-il nos éventuels échanges.

        Pour ma part, fidèle lecteur de Charlie hebdo et soutien du “Printemps Républicain” ou de “Viv(r)e la République” avec Fatiha Boudjahlat, je n’en mesure pas moins qu’à partir du moment où la moindre caricature peut être sortie de son contexte et diffusée tous azimuts vers des analphabètes d’une autre culture ou d’une mauvaise foi particulière, tout “extrait” (dessin ou phrase) peut servir de bâton pour se faire battre.

        C’est bien ce dont la CGT et Sud se servent pour mobiliser contre les défenseurs de la laïcité et de la libre pensée.

Comments are now closed for this article.