Début janvier, quatre tours de télécommunication ont été incendiées dans la province du Kwazalu-Natal en l’espace de quelques jours. Voir des installations comme celles-ci faire l’objet de vandalisme est loin d’être inédit en Afrique du Sud. Mais comme le souligne le porte-parole de Vodacom, Byron Kennedy, dans le Daily Maverick, “dans les cas de vandalisme traditionnels qui prennent pour cible les stations, les voleurs s’introduisent dans les bases du réseau de télécommunication pour y voler des batteries et du cuivre”.

À l’inverse, ces tours ont été brûlées, et le phénomène intervient alors que le pays note une résurgence des théories du complot liées au Covid-19. Relayer ces théories est passible de six mois d’emprisonnement et/ou d’une amende depuis le début de la pandémie, en mars 2020, rappelle le site d’information IOL. Ce fut l’une des premières mesures adoptées par le gouvernement pour mobiliser le public autour de la lutte contre le virus. Récemment pourtant, un post publié sur Facebook assurant que “les gens