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Mélenchon critique "l'ouverture à la droite" de Montebourg

Jean-Luc Mélenchon le 12 janvier à l'Assemblée nationale.
Jean-Luc Mélenchon le 12 janvier à l'Assemblée nationale. © REUTERS/Gonzalo Fuentes
La Rédaction, avec AFP

Jean-Luc Mélenchon a critiqué lundi "l'ouverture à la droite" prônée par l'ancien ministre et potentiel rival Arnaud Montebourg. 

Jean-Luc Mélenchon , candidat de La France insoumise à la présidentielle de 2022, a critiqué lundi "l'ouverture à la droite" prônée par l'ancien ministre et potentiel rival Arnaud Montebourg, même s'il note aussi de nombreuses "convergences".Le chef de file Insoumis liste sur son blog les thèmes qui rapprochent les deux hommes: annulation de la dette liée au Covid, confrontation avec le cadre européen, principe général d'une VIe République... Permettant de faire "essaimer" les idées insoumises, la présence d'Arnaud Montebourg dans le débat "peut être très utile et même profitable pour nous", estime M. Mélenchon.

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Mais il note aussi des divergences, par exemple sur le nucléaire dont lui souhaite la sortie, et sur une alliance avec la Turquie qu'il juge "impossible". Pourtant "pourquoi ne pourrait-on pas se comprendre? Tout cela est gérable", affirme-t-il. Sauf sur un point, "l’ouverture à la droite politique que recommande Montebourg". "Les compliments du numéro deux de LR (Guillaume Peltier) et ceux de Xavier Bertrand attestent d’un dialogue qui ne nous convient pas", écrit le patron des députés insoumis.

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"Je ne crois pas que puisse exister une convergence réelle entre parti de droite et formations de gauche politique"

Arnaud Montebourg avait notamment déclaré au "Point en janvier: "La droite post-gaulliste qui défend notre pays et n'est pas favorable à la mondialisation me paraît tout aussi proche de moi que de nombreuses personnalités de gauche". "Je ne crois pas que puisse exister une convergence réelle entre parti de droite et formations de gauche politique dès que nous venons sur le terrain fondamental de la question sociale", assène Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, "la conquête de la souveraineté n’est pas une fin en soi. Elle est bien le moyen de servir une politique particulière".

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Lire aussi : "L'engagement" de Montebourg vers 2022, épine dans le pied de Mélenchon

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a émis une critique similaire dimanche sur France Inter: "Je veux être souverain mais pour pouvoir décider par exemple d'un impôt sur la fortune, ils (à droite) sont contre, je veux être souverain parce que je veux aussi qu'on réduise les inégalités". La question de la souveraineté "ne suppose pas d'aller avec des gens qui ne partagent rien de nos idées sur d'autres questions", a ajouté M. Faure.

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