Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
« Pour vivre heureux, vivons cachés. » Un proverbe qui n'est pas vraiment compatible avec la télé-réalité ou les réseaux sociaux, comme serait en train de le découvrir Zoubir, un policier du commissariat de Paris 16. Le jeune homme de 25 ans s'est fait remarquer en apparaissant dans l'émission Princes et princesses de l'amour, sur W9. Mais, comme le pointe Le Parisien, sa hiérarchie n'était visiblement pas au courant de cette apparition médiatique. Il ferait désormais l'objet de plusieurs enquêtes administratives.
Si Zoubir ne se présente pas officiellement dans l'émission comme un fonctionnaire de police, c'est la préfecture elle-même qui a confirmé la situation au quotidien. Des « enquêtes administratives » ont ainsi été ouvertes dans ce dossier. Le détonateur semble être un signalement qui a été fait sur la plateforme de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Suffisant pour que la hiérarchie s'intéresse de près à ce dossier. Deux éléments principaux semblent poser problème. Tout d'abord, des « manquements au devoir exigé par sa fonction ». Mais aussi le fait que sa hiérarchie n'a visiblement pas été informée de sa participation à l'émission. Zoubir aurait aussi été en arrêt maladie pendant le tournage. Une situation qui semble pourtant difficilement compatible.
"Je passe un moment de ouf" ��
Pour charmer sa Princesse, Zoubir propose un cours de boxe et c'est plutôt mission réussie ! ����#REPLAY #LPDLA8 ▶️ https://t.co/t4jyPa4Niz pic.twitter.com/u3Esy7LDJi— 6play (@6play) January 16, 2021
Ses réseaux sociaux passés à la loupe
Au-delà de sa participation à l'émission, c'est aussi la vie numérique de Zoubir qui est désormais étudiée de près par la préfecture de police. « Zou.off », son compte sur la plateforme de partage de vidéos TikTok, compte la bagatelle de 120 000 abonnés. Visiblement à l'aise face à la caméra, il se met régulièrement en scène, torse nu ou… en uniforme. Des prestations qui ne seraient pas du goût de tout le monde, notamment en raison d'une vidéo où il liste « les avantages quand t'es flic ». Au programme : « sortir sans attestation » ou encore « choper des snaps et numéros sur les contrôles Covid ».
À LIRE AUSSI Snapchat, Instagram : les nouveaux modes de recrutement de la police
Selon Le Parisien, qui a pu échanger avec un collègue de Zoubir, le jeune homme serait « un bon flic, qui est vraiment apprécié par ses collègues ». Il juge pourtant que son comportement n'est pas forcément compatible avec sa profession. « Il fait partie de cette génération qui a grandi avec les réseaux sociaux et qui a du mal à comprendre que tu dois faire preuve d'un minimum de discrétion quand tu exerces ce métier. Il faut savoir choisir entre le mannequinat, la télé et la police. »
Et vous n’avez jamais entendu un salarié dire : «JE me mets en arrêt »
C’est donc bien lui qui se met en arrêt, pas le médecin.
C’est la généreuse France.
Capito ?
Car si vous refusez un arrêt, il va voir un autre médecin, si ce dernier refuse il va voir un 3 e, etc. , il finira par l’avoir, pour donc ça sert à rien, et ça coute plus cher à la sécu de refuser, sans compter l’énergie à dépenser.
ça fait longtemps que les médecins ont renoncé à refuser.
Et pourquoi le médecin ne peut-il refuser de signer un arrêt maladie ? Et la déontologie ? Je suis sciée !