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Bruxelles a une «boîte aux lettres pour bébés» pour que les parents laissent leurs bébés non désirés

Par Magali Caille , le vendredi, 22 janvier 2021, 13h09 , mis à jour le mardi, 11 mai 2021, 6h57 — parents

boîte aux lettres pour bébés
Safe Heaven Baby Boxes

Cette mesure adoptée par la mairie a été très controversée. Avoir un enfant est un rêve pour de nombreuses personnes. Élever un enfant est quelque chose de très spécial et c’est ce qui motive de nombreuses personnes chaque matin.

Cependant, aussi l’idée d’avoir une famille avec des enfants soit un rêve pour certains, pour d’autres, cela peut être synonyme d’angoisses et d’incertitudes. Pour différentes raisons, de nombreux hommes et femmes se sentent incapables de pouvoir élever un enfant.



Malgré cela, dans certains cas, les choses finissent par prendre une autre tournure, et des enfants «non désirés» peuvent naître, ce qui provoque des réactions différentes chez les parents confrontés à une nouvelle vie à laquelle ils n’étaient pas préparés, y compris l’abandon.

boîte aux lettres pour bébés
Safe Heaven Baby Boxes

De nombreux enfants, du monde entier et de tous âges, sont livrés à eux-mêmes, et cette réalité relève également de la responsabilité des gouvernements, dont la mission est d’aider les parents et les enfants pour qu’ils ne soient pas seuls.

La préfecture d’Evere, une communes de Bruxelles (Belgique), a pensé à une mesure pour tenter de gérer les abandons d’enfants dans la région.


Une sorte de «boîte aux lettres à bébés » a été installée pour que les parents puissent laisser leurs bébés non désirés. En fait, c’est un incubateur chauffé et sûr, où les enfants attendent d’être secourus par l’organisation qui l’a installé, qui prendra ensuite soin des petits.

boîte aux lettres pour bébés
Image crédit : VRT.

Dès qu’un bébé est placé sur le site, un signal est envoyé à l’organisation, qui va le récupérer dans les plus brefs délais.

Des incubateurs ont été utilisés pendant un certain temps dans la ville, mais ont été interdits en 2017 par le maire de l’époque, Pierre Muylle. Un de ces incubateurs, créé par l’organisation anversoise Moeders voor Moeders, a été utilisé 18 fois depuis son installation en 2000, selon les données de 2020 du Brussels Times.


Muylle pensait qu’en autorisant l’installation d’incubateurs, il «encouragerait» l’abandon de bébés, ce qui est illégal.

Cependant, l’actuel maire Ridouane Chahid était plus ouvert à cette idée et, en septembre 2020, il a décidé d’étudier à nouveau la conduite à tenir en matière d’incubateurs.


Selon le Brussels Times, Chahid a déclaré qu’il préférerait que les enfants soient emmenés dans un endroit où ils auront un avenir, mais il a également ajouté qu’ils devraient trouver un moyen légal de le faire, qui inclurait la prise en charge des enfants.


D’autres pays, comme les USA ou la Corée du sud, ont également pris ce genre de mesure pour éviter l’abandon des nouveau-nés dans des conditions précaires .

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Magali Caille

J’ai toujours su que j’écrirais un jour car c’est une de mes passions. J’ai commencé ma vie active avec un apprentissage dans l’hôtellerie et j’ai obtenu mon Cap de serveuse. Je fais encore quelques extras, mais ce qui ne passionne vraiment, ce sont les relations humaines et la psychologie. Mais j’aime aussi beaucoup dessiner et la peinture. Je défends avec ferveur le droit des femmes dans le monde et la place que les femmes devraient occuper.

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