Décidément, on ne laisse aucun répit aux enfants lors de cette pandémie mondiale. Port du masque dès 6 ans, mesures sanitaires dans les écoles… et maintenant, une maladie qui fait grandement penser à la maladie de Kawasaki.
En effet, entre le 1er mars 2020 et le 24 janvier 2021, 368 cas de syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques (PIMS) ont été recensés par les autorités sanitaires.
De quoi s’agit-il ?
Les symptômes du PIMS sont extrêmement proches de ceux de la maladie de Kawasaki. On parle de fièvre élevée, de lèvres framboisées, d’éruptions cutanées, de difficultés respiratoires et dans certains cas de diarrhées. Des symptômes inquiétants qui amènent un bon nombre de questionnements.
Il semblerait que le PIMS ne s’attaque qu’aux enfants. L’âge moyen de contamination est de 7 ans, et l’infection surviendrait 4 à 5 semaines après la contraction de la Covid-19. Aucun doute là-dessus les deux sont étroitement liés. 310 cas sur 368 se sont avérés être dus au virus selon Santé Publique France. Cet été, le nombre de cas a fortement diminué, mais est malheureusement remonté avec la deuxième vague.
Entre le 21 septembre 2020 et le 24 janvier 2021, 151 cas de PIMS ont été relevés. Il semblerait que tous, sauf trois d’entre eux, avaient contracté le virus.
Une atteinte cardiaque
Parmi les 310 cas liés au coronavirus, 218 (70%) ont révélé une myocardite, soit une inflammation du tissu musculaire du cœur. Une inflammation qui inquiète les pédiatres, mais qui se soigne.
171 enfants sur les 368 ont été admis en réanimation et 80 ont été placés en soins critiques, un seul enfant en est décédé. Des chiffres qui ne rassurent pas forcément, mais qui peuvent encourager. Il semblerait aussi que la France ne soit pas la seule à être touchée par cette épidémie.