"Je ne faisais que du click and collect!"... La police fait une double visite au sauna libertin de Cannes

Après l’organisation d’un «après-midi Baizo Bar» ce samedi qui a provoqué un certain émoi à Cannes, le sauna libertin l’Aquadisiac a évidemment fait l’objet d’une visite de police dimanche vers midi et demi sur ordre de la préfecture.

Article réservé aux abonnés
A. C Publié le 07/02/2021 à 17:28, mis à jour le 07/02/2021 à 18:15
Illustration d'un sauna. Photo AFP

Sur place, les policiers ont trouvé le gérant dans sa «tenue de travail» habituelle, c'est-à dire torse nu avec une serviette enroulée autour de la taille, mais aucun client n’était présent sur les lieux à cette heure.

Convoqué au commissariat de Cannes dans l’après-midi, ce dernier a d’abord allégué qu’il ne faisait que du "click and collect" avec de la lingerie fine et des sex-toys, mais les services explicitement proposés dans l’établissement ne semblent guère compatibles avec la vente à emporter.

A l’issue de son audition, le gérant a fini par reconnaître l’organisation de quelques "parties à thèmes" durant les samedis après-midi.

La police cannoise a fait un avis au parquet de Grasse et transmis le dossier au tribunal de police, devant lequel le contrevenant sera ultérieurement convoqué pour "ouverture illicite d’un établissement recevant du public dans une circonscription en état d’urgence sanitaire".

Ce dernier est passible d’une contravention de 4è classe ( 135 euros) et son établissement peut-être soumis à fermeture administrative. A noter qu’une seconde visite de police dans l’après-midi a constaté la fermeture effective de l’Aquadisiac. Un baisser de rideau en quelque sorte.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Var-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.