Sur place, les policiers ont trouvé le gérant dans sa «tenue de travail» habituelle, c'est-à dire torse nu avec une serviette enroulée autour de la taille, mais aucun client n’était présent sur les lieux à cette heure.
Convoqué au commissariat de Cannes dans l’après-midi, ce dernier a d’abord allégué qu’il ne faisait que du "click and collect" avec de la lingerie fine et des sex-toys, mais les services explicitement proposés dans l’établissement ne semblent guère compatibles avec la vente à emporter.
A l’issue de son audition, le gérant a fini par reconnaître l’organisation de quelques "parties à thèmes" durant les samedis après-midi.
La police cannoise a fait un avis au parquet de Grasse et transmis le dossier au tribunal de police, devant lequel le contrevenant sera ultérieurement convoqué pour "ouverture illicite d’un établissement recevant du public dans une circonscription en état d’urgence sanitaire".
Ce dernier est passible d’une contravention de 4è classe ( 135 euros) et son établissement peut-être soumis à fermeture administrative. A noter qu’une seconde visite de police dans l’après-midi a constaté la fermeture effective de l’Aquadisiac. Un baisser de rideau en quelque sorte.
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