Publicité

Crédit immobilier : les taux battent des records à la baisse en avril

Les banques ont de nouveau baissé leurs taux de crédit immobilier. En même temps, elles ont tendance à allonger la durée de traitement des demandes de prêts.

0203442061473_web.jpg
Les taux de crédit immobilier battent des records à la baisse en avril 2014.

Par Hélène Dupuy

Publié le 14 avr. 2014 à 16:14

L’heure de la fin de la chute des taux n’a pas encore sonné. Ils ont de nouveau connu un vrai recul en avril, d’environ -0,12%. Avec cette baisse conséquente, les emprunteurs les plus solvables peuvent désormais prétendre à des taux proches des records affichés en mai 2013 : 2,10 % sur 10 ans, 2,50 % sur 15 ans, 2,70 % sur 20 ans et 3,10 % sur 25 ans pour les bons dossiers.

Cette baisse a permis aux banques de relancer la concurrence pour la conquête d’un nouveau type de clientèle. Parmi les profils recherchés, figurent en priorité les primo accédants pour lesquels les banques développent des offres spécialement dédiées. « Pour les emprunteurs, c’est une véritable opportunité car ces taux historiquement bas résolvabilisent enfin, mais pour quelques mois seulement, certains acquéreurs comme les primo accédants. Et ils donnent une seconde chance aux tenants de crédits plus anciens, qui avaient trop tardé à faire racheter leur crédit en 2013, de renégocier leur prêt immobilier à des taux ultra compétitifs », souligne AB Courtage.

La raison de cette chute : la baisse de l’OAT 10 ans (obligation assimilable du trésor), largement répercutée par les banques sur leurs taux de crédit immobilier. Pour déterminer le niveau des taux fixes de crédit immobilier, les banques se basent en effet sur les taux d’emprunt d’Etat sur les marchés obligataires. Or, au 12 mars dernier, le taux OAT 10 ans s’établissait à 2,14 % après un recul de 0,35 % depuis le début de l’année. Fin mars, il tombait même à 2,05%.

Les conditions d’octroi des crédits restent strictes

Publicité

Cependant, les banques, qui doivent aussi appliquer les nouvelles règles prudentielles, restent sélectives. Le plus souvent, un apport d’un minimum de 10% incluant les frais de notaires est requis. La qualité du bien financé est également prise en compte par les établissements prêteurs, inquiets d’une baisse des prix de l’immobilier. « Les conditions d’octroi des crédits restent relativement strictes et certains établissements bancaires ont même durci à la fois leurs critères et leur process d’analyse des dossiers des candidats à l’acquisition », avance Joël Boumendil, fondateur et PDG du groupe ACE Crédit. Ainsi, un allongement sensible des délais de réponses a été constaté chez ce courtier en crédit. qui « négocient davantage avant d’acheter un bien. Et cela fonctionne puisqu’ils obtiennent en moyenne 10 à 15 % de remise par rapport au prix initial, voire davantage selon les surfaces », poursuit Joël Boumendil.

MicrosoftTeams-image.png

Nouveau : découvrez nos offres Premium !

Vos responsabilités exigent une attention fine aux événements et rapports de force qui régissent notre monde. Vous avez besoin d’anticiper les grandes tendances pour reconnaitre, au bon moment, les opportunités à saisir et les risques à prévenir.C’est précisément la promesse de nos offres PREMIUM : vous fournir des analyses exclusives et des outils de veille sectorielle pour prendre des décisions éclairées, identifier les signaux faibles et appuyer vos partis pris. N'attendez plus, les décisions les plus déterminantes pour vos succès 2024 se prennent maintenant !
Je découvre les offres

Nos Vidéos

xqk50pr-O.jpg

Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

x0xfrvz-O.jpg

Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

qfkr8v3-O.jpg

La baisse de la natalité est-elle vraiment un problème ?

Publicité