Ils sont déjà plus de 10 000 à avoir renoncé à passer leur retraite au soleil : par crainte des conséquences administratives du Brexit, de nombreux retraités britanniques qui avaient choisi de vivre dans un pays de l’union européenne ont pris le chemin du retour, rapporte The Telegraph :
Un retraité britannique sur dix parmi ceux qui étaient installés en Italie et à Chypre a choisi de revenir au Royaume-Uni. Depuis le référendum [sur le Brexit, en 2016], les expatriés qui abandonnent un climat ensoleillé pour rentrer chez eux sont plus nombreux que ceux qui choisissent d’aller vivre sur le continent. C’est un retournement complet de la tendance qui était à l’œuvre depuis des décennies.”
La crainte de complications administratives post-Brexit
Selon les chiffres du gouvernement de Boris Johnson, 475 000 retraités britanniques vivaient dans les pays de l’Union européenne en 2017. Depuis, ce chiffre est tombé à 463 774 et le mouvement semble s’accélérer : de janvier à mai 2020, ils sont plus de 3 000 à être retournés chez eux. L’Irlande et l’Espagne sont les pays qui enregistrent la plus la plus forte baisse, même si les ressortissants britanniques de plus de 65 ans sont encore plus de 100 000 à vivre en Espagne.
La nouvelle tendance s’explique par la peur des ressortissants britanniques de ne pas être traités de la même façon que les citoyens européens, estime un conseiller financier britannique. “De nombreux retraités ont déjà fait leurs valises et ont laissé derrière eux les régions les plus ensoleillées du continent parce qu’ils craignent les nouvelles complications qui pourraient survenir.”
Mais pour un certain nombre de ceux qui font ce choix, le retour au pays ne signifie pas forcément la fin des complications, en particulier parce que le coût de la vie est plus élevé au Royaume-Uni que dans un pays comme l’Espagne, souligne The Telegraph.
Atlantiste et eurosceptique sur le fond, pugnace et engagé sur la forme, c’est le grand journal conservateur de référence. Fondé en 1855 et nommé en référence à cette technologie de communication révolutionnaire pour l’époque, il est le dernier des quotidiens nationaux d’envergure à ne pas avoir abandonné le grand format.
Détenu jusqu’au début de 2004 par le magnat de la presse Conrad Black, le titre a ensuite été la propriété des frères milliardaires David et Frederick Barclay. En 2023, sur fond de bras de fer financier, le journal a été saisi par les créanciers de la famille Barclay, qui lui cherchent désormais un nouveau propriétaire.
Son agenda est très prisé, en raison notamment du Court Circular, qui présente tous les jours les activités de la famille royale. Un autre rendez-vous très attendu est le petit dessin de Matt, toujours élégant et drôle, publié en première page.