Pau : ces familles accueillent le temps d’un repas les étudiants isolés

Pour combattre la solitude des étudiants en cette période si particulière, des habitants de Pau ont choisi de les convier à leur table.

Publié le |Mis à jour le |Pour information, cet article a été écrit il y a 3 ans.

C’est un très bel élan de convivialité qui s’installe à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques. Soucieuses du bien-être mental des étudiants, des dizaines de familles ont rejoint une initiative solidaire : accueillir, le temps d’un repas ou deux, les jeunes esseulés et isolés. Découverte.

La vie des étudiants a été bouleversée par la pandémie de Covid-19. Entre précarité, solitude et manque d’épanouissement personnel, les jeunes Français font face à tout un tas de problèmes auxquels ils n’étaient pas forcément confrontés avant le début de la crise sanitaire.

Mais heureusement, de plus en plus d’initiatives généreuses sont prises afin d’illuminer leur quotidien. C’est notamment le cas à Pau, où l’association La navette étudiante a lancé l’opération les « repas partagés ». Objectif ? Inciter les habitants de la commune à inviter un ou plusieurs étudiants à leur table. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça connaît un franc succès dans la région.

Depuis son lancement, le 28 janvier dernier, une soixantaine de familles paloises se sont portées volontaires et une vingtaine de jeunes sont déjà intéressés par le dispositif. Certaines personnes qui ne peuvent pas recevoir les étudiants chez eux, ont même proposé d’offrir des paniers repas ainsi que des week-ends.

« Cela leur fait un bien fou de sortir et de voir de nouvelles personnes. Arrivés en septembre pour la plupart, cela fait cinq mois qu’ils n’ont pas pu nouer de contact et en plus les cours sont en visio… » 

Gilles Cabel, membre de l’association La Navette étudiante, cité par 20 Minutes

Pour rappel, près de 13 000 étudiants, dont 1 600 étrangers, vivent dans l’agglomération de Pau, en Nouvelle-Aquitaine.

À présent, l’association La navette étudiante souhaite décliner ce dispositif en proposant des « promenades partagées ». L’idée : permettre aux familles et aux étudiants de se retrouver lors de sorties en plein air. Car pour Corinne Letuppe, coordonnatrice du plan anti solitude à la ville de Pau : « Le virus nous pollue la vie, mais il est aussi déclencheur d’initiatives ».

Un bel exemple à suivre !

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