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Marine Le Pen ne tient pas ses troupes

Marine Le Pen
Marine Le Pen © Alain ROBERT/SIPA
Ghislain de Violet , Mis à jour le

Plus d’un quart des conseillers régionaux élus en 2015 ont quitté le Rassemblement national.

Ils partirent 358, mais par un prompt… départ arrivèrent 264. Selon nos calculs, 94 conseillers régionaux du RN ont fait défection depuis 2015, soit plus d’un quart des élus du parti dans les 12 régions métropolitaines (Corse exclue). Si le Rassemblement national n’est pas la seule formation politique à avoir subi des pertes, la saignée dont il souffre est particulièrement marquée.

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En Ile-de-France et dans le Grand-Est, près de la moitié des conseillers élus sous l’étiquette FN ont rendu leur carte. Dans les Pays de la Loire, le groupe RN est même moins fourni que celui des dissidents (6 contre 7) ! Cette hémorragie traduit les divergences doctrinales et stratégiques qui agitent le parti lepéniste.

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Lorsque Florian Philippot en a claqué la porte en 2017, beaucoup l’ont suivi : 35 % des conseillers « rebelles » ont rejoint les Patriotes, le mouvement fondé par l’ex-bras droit de Marine Le Pen. Le politologue Jean-Yves Camus avance une explication plus psychologique, qu’il illustre d’une formule : « Le pouvoir soude, la marginalisation divise. » « Sans alliés, les élus RN sont condamnés à faire

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