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Son nom est déjà une promesse d'évasion. Avec ses 62 Voyages extraordinaires (sur les 80 romans et nouvelles qu'il a publiés), Jules Verne fait du monde un vaste terrain d'aventure. Le Tour du monde en 80 jours, Voyage au centre de la Terre, Vingt Mille Lieues sous les mers, Cinq Semaines en ballon : autant de titres qui transportent immédiatement vers un ailleurs rêvé. Lui-même les désignait sous le nom de « romans géographiques » : des fictions qui mettent en scène une rêverie sur les lieux, toujours nourrie de connaissances scientifiques. « Un genre où l'imaginaire constitue le support privilégié de la transmission du savoir géographique », comme l'écrit le chercheur Lionel Dupuy.
Dans les entretiens qu'il accorda au fil du temps, Jules Verne insista souvent sur la vocation pédagogique de ses livres, qui n'exclut pas le goût du merveilleux. Mais aussi sur sa passion des cartes. « On m'a souvent demandé d'où m'est venue l'idée d'écrire ce qu'on peut appeler, faute d'un meilleur terme, des romans scientifiques. Eh bien, je me suis toujours attaché à l'étude de la géographie, comme d'autres pour l'histoire ou les recherches historiques. Je crois vraiment que c'est ma passion des cartes et des grands explorateurs du monde entier qui m'a amené à rédiger le premier de ma longue série de romans géographiques. »
Au point que nombre des éditions soigneusement concoctées par l'éditeur Jules Hetzel (fruit d'une étroite collaboration avec son auteur) pour ces Voyages ont intégré des cartes. Pour mieux suivre le chemin parcouru par Phileas Fogg, le capitaine Hatteras ou Michel Strogoff, elles sont désormais intégralement accessibles en ligne. En tout, 42 cartes pour rêver à nouveau d'aventure dans un monde aux frontières ouvertes.
De la géographie sur les cartes du roman ‘les enfants du capitaine Grant’, suivant pas à pas les tribulations des héros en Amérique du Sud (avec l’inénarrable Paganel) puis en Australie terre des dangereux convicts... De l’excellent Jules Vernes