Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Continuité écologique : une entreprise hydroélectrique condamnée à suspendre sa production

Eau  |    |  F. Roussel
Continuité écologique : une entreprise hydroélectrique condamnée à suspendre sa production

C'est un jugement assez exceptionnel qu'a rendu le tribunal judicaire de Grenoble le 14 janvier dernier et que l'Office français de la biodiversité (OFB) fait connaitre seulement maintenant. Une entreprise exploitant une usine hydroélectrique sur l'Ébron, un cours d'eau isérois, a été condamnée à une amende de 1 000 euros et à deux ans de suspension d'activité pour ne pas avoir respecté le débit minimum du cours d'eau.

C'est dans le cadre de ses missions de contrôle que l'OFB a constaté en juillet 2019 un débit d'eau très faible en aval d'une prise d'eau sur la commune de Prébois (Isère). Le débit a été mesuré à 15 litres/seconde dans le lit de la rivière au lieu d'un minimum réglementaire de 92 l/s. L'inspection de l'ouvrage met rapidement en évidence la mise en place volontaire d'une planche au niveau du passage prévu pour faire passer le débit réglementaire dans le cours d'eau, permettant ainsi de dévier plus d'eau vers la turbine hydroélectrique. « Le non-respect du débit réservé a un fort impact négatif sur la faune aquatique d'un cours d'eau », rappelle l'OFB. « L'entreprise hydroélectrique concernée dans cette affaire avait déjà été sanctionnée en 2015 et condamnée à 150 euros d'amende. Elle avait donc une bonne connaissance des enjeux et de la réglementation », ajoute l'office.

L'exploitant condamné a fait appel mais ce jugement indique « une volonté de renforcer l'effet dissuasif des sanctions pour les atteintes à l'environnement et en particulier aux milieux aquatiques », analyse l'OFB.

Réactions2 réactions à cet article

L'OFB brille une fois de plus par son incompétence et sa déconnexion avec la planète Terre !
ce n'est pas demain que l'OFB mettra le nez dans les vrais problèmes de la planète : les rejets urbains (eau et polluants atmosphériques)!

laurent | 22 février 2021 à 14h52 Signaler un contenu inapproprié

Tous les ans la Nouvelle Aquitaine est en alerte inondations avec des millions d'euros de dégâts, et la situation se dégrade d'année en année parce que la région finance la destruction des retenues en amont qui ralentissaient le flux et protégeaient les villes ! Et dans 4 mois nous serons en alerte sécheresse...

Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu'avec le dérèglement climatique, il n'y aura pas moins d'eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l'hiver et sécheresse l'été, Tous les ans les indemnités sécheresses et inondations coutent des milliards aux contribuables (sans parler des vies humaines ... ) alors qu'avec quelques millions on résoudrait en même temps les deux problèmes. Sans oublier l'énergie propre que peut fournir une turbine associée à une retenue, en France nous avons largement de quoi doubler notre production hydroélectrique ! Même les castors savent que pour avoir une continuité écologique sur les cours d'eau l'été il faut retenir l'eau l'hiver dans les bassins versants avec des barrages ...
Nous sommes victimes d'une application trop simpliste et très zélée de la continuité écologique des cours d'eau, une sorte d’hystérie collective des élus de la région qui financent les destructions quant au contraire il faudrait construire !

laurent | 01 mars 2021 à 16h05 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Florence Roussel

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

Leko, système d'écoute et de suivi de la biodiversité Birdz