L'âge d'or de Luchino Visconti : épisode • 1/4 du podcast La beauté et la passion de Visconti

Visconti assistant au mariage d'Annie Girardot et Renato Salvatori (Italy, 1962) ©Getty - Gamma-Rapho
Visconti assistant au mariage d'Annie Girardot et Renato Salvatori (Italy, 1962) ©Getty - Gamma-Rapho
Visconti assistant au mariage d'Annie Girardot et Renato Salvatori (Italy, 1962) ©Getty - Gamma-Rapho
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De la Belle Époque aux années 1970, en passant par la Seconde Guerre mondiale, Luchino Visconti a traversé le siècle en enfant de l’aristocratie, en résistant, en artiste.

Avec
  • Laurence Schifano Professeure émérite en études cinématographiques à Paris Ouest Nanterre, spécialiste du cinéma italien et biographe de Visconti.

Pour inaugurer ce cycle dédié au cinéaste Luchino Visconti, Matthieu Garrigou-Lagrange se penche sur la biographie de ce dernier en compagnie de Laurence Schifano, professeure émérite d’études cinématographiques à l’université de Nanterre, spécialiste du cinéma italien moderne et autrice de la biographie Visconti : une vie exposée ([Librairie Académique Perrin, 1987], Flammarion, 1989). Ensemble, ils retracent cette vie romanesque, que Visconti se refusa à évoquer à la première personne dans son oeuvre. 

Il y a chez Visconti une incapacité à parler de lui-même à la première personne, comme l'a relevé Alberto Moravia. Ce n'est pas de la pudeur, c'est un choix artistique. Il ne fait pas de l'autobiographie. Il fait du romanesque. On pense à cet égard à la phrase de Chateaubriand : "On ne peint bien son propre cœur qu'en l'attribuant à un autre". Visconti a besoin de ce prisme, de cet écran, de ce masque. (Laurence Schifano)

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Le cinéaste italien meurt en 1976, laissant derrière lui une œuvre d’une envergure exceptionnelle.

MUSIQUE GÉNÉRIQUE (début) : Panama, de The Avener (Capitol)
MUSIQUE GÉNÉRIQUE (fin) : Nuit noire, de Chloé (Lumière noire)

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