Lorsque le président américain, Joe Biden, a annoncé, en mars 2020, qu’il allait nommer une femme à la vice-présidence, la députée démocrate Jackie Speier a tout de suite mis en garde les responsables de Facebook : “Les femmes politiques sont la cible des pires attaques en ligne, leur a-t-elle expliqué, et les filtres de Facebook sont incapables de les arrêter.”

Presque un an plus tard, les craintes exprimées par la députée se sont matérialisées, note le Los Angeles Times. La vice-présidente, Kamala Harris, “est sans doute aujourd’hui la personnalité politique américaine la plus attaquée sur les réseaux sociaux, parce qu’elle coche toutes les cases susceptibles d’exciter les semeurs de haine sur Internet : c’est une femme, de couleur, qui occupe un poste de pouvoir”.

Sexisme, racisme