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Vaccins Moderna et Pfizer: pour ceux qui ont contracté le Covid-19, une seule injection nécessaire

Le ministre de la Santé a annoncé que les gens qui ont déjà contracté le Covid-19 ou qui ont une sérologie positive après avoir été exposé au virus, n’auraient besoin que d’une seule injection des vaccins à ARN messager.

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La France accélère la cadence. Invité de France 2 ce lundi soir, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé que les personnes ayant déjà eu le Covid-19 n’auront besoin que d’une seule dose des vaccins à ARN messager, soir les Pfizer et Moderna. « Pour les personnes qui ont déjà contracté le #COVID19, une seule injection sera désormais nécessaire. Ces personnes seront donc protégées plus vite et cela permettre à de nouvelles personnes de se faire vacciner », a indiqué le ministre sur son compte Twitter.

« Si vous avez eu un test PCR positif à un moment donné, pas récent, il y a quelques semaines, quelques mois, ou si vous avez une sérologie qui est positive, c’est-à-dire que vous avez des anticorps et que vous avez été exposés à la maladie, vous n’avez plus besoin d’avoir deux injections du vaccin à ARN Pfizer ou Moderna, une seule injection suffira », a-t-il annoncé.

Concrètement, cela ne changera pas le processus de prise de rendez-vous, a détaillé le ministre. « Vous prenez votre rendez-vous comme d’habitude, vous allez dans votre centre de vaccination, vous verrez le médecin et il vous posera la question, si c’est votre première injection. Si vous avez déjà eu le Covid, il vous dira "vous êtes protégé après une seule injection "  ».

Olivier Véran salut « une bonne nouvelle »

Olivier Véran estime que « c’est une bonne nouvelle pour vous, mais c’est aussi une bonne nouvelle pour les Français qui pourront récupérer cette deuxième dose, ce qui nous permettra d’accentuer et d’accélérer encore » la vaccination.

« Au mois de mars, nous comptons proposer une première vaccination à 6 millions de Français, ça fera 9 millions au total depuis le début de la campagne. On accélère, on amplifie et on protège toujours les plus fragiles d’abord », a-t-il conclu, annonçant que les 65-75 ans, jusqu’ici oubliés de la campagne de vaccination, pourraient se faire vacciner avec AstraZeneca.

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