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En 2021, un CDI sur dix en France sera signé dans une startup

Un demi-million de personnes en France travaillent pour une startup.

La liste des Next40, FrenchTech 120, et les plus de 10 000 startups lancées en France plus globalement, font l’embauche de 530 000 Français. Dans un nouveau recensement de Synthec Numérique, le secteur montre son attractivité grandissante, motivée en partie par la crise sanitaire, et le besoin de nouveaux outils et services numériques.

« En 2021, un CDI sur dix signés en France le sera dans une startup » évaluait Nicolas Brien, le directeur général de France Digital. En plus de représenter une part croissante des emplois, les jeunes pousses seraient aussi à l’origine d’une part importante d’embauche en CDI. « Le numérique est une économie de l’immatériel dont la principale valeur est l’humain. Chaque levée de fonds se traduit en création d’emplois, qui sont à 93 % des CDI », ajoutait Nicolas Brien.

Après l’avènement de Blablacar, Deezer ou encore Doctolib et Lydia, notre regard sur les startups a bien changé et les perspectives de croissance en 2021, pour différents secteurs comme l’e-santé, la fintech, le transport, les outils de travail ou encore l’e-commerce sont optimistes. La crise sanitaire aura anéanti plusieurs d’entre-elles, comme la dure loi de l’innovation le dicte encore et toujours, mais les tendances vers le télétravail et les millions d’euros investis par l’État pourraient continuer à motiver ces pépites.

Des investisseurs plus motivés qu’en Allemagne

En décembre dernier, dans une lettre bilan sur 2020, la directrice de Station F Roxanne Varza ne cachait pas la difficulté d’une telle année pour les startups françaises.  « Je ne mentirai pas, ça n’a pas été facile. Tout comme de nombreuses autres entreprises, nous avons dû adapter notre mode de fonctionnement aux annonces du gouvernement (ou à leur absence) », reconnaissait-elle.

La France a tout de même réussi à marquer l’année par un montant d’investissement plus élevé qu’outre-Rhin. Une première historique. Pour 2021, les premières levées de fonds de janvier et février ont montré que les investisseurs étaient toujours sur le pont. Sur les quatre plus importants tours de table, le plus petit est de 26,5 millions d’euros. Le plus élevé, de 49 millions. Lundi, la fintech Mansa, tout juste un an après sa création, annonçait avoir levé 18 millions d’euros.

« Chez Station F, nous sommes définitivement optimistes et enthousiastes. Nous savons que les industries les plus touchées seront également celles qui présenteront certaines des innovations les plus prometteuses », écrivait Roxanne Varza en décembre. Plus récemment, elle partageait un graphique sur Twitter montrant Paris comme le berceau des levées de fonds en 2020, devant Berlin, à 5,3 milliards d’euros levés.

Entre l’intérêt des investisseurs et les plans de Bpifrance, le directeur de l’association France Digital montrait son enthousiasme : « on oublie que la France est une grande nation d’entrepreneurs et d’ingénieurs. Ce qui nous manquait, c’était l’accès au capital ». Le facteur ultime selon lui, pour voir, « désormais, […] des start-up dépasser les 400-500 salariés. Ce qui n’existait pas il y a dix ans. ».

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