Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Bruno Le Maire ne juge pas nécessaire que Nicolas Sarkozy intervienne dans le débat à l'UMP autour des européennes du 25 mai, réfutant que ces élections divisent son parti. "Pas besoin d'avoir des apports de personnes qui en plus sont libres" de le faire ou pas, a observé le député sur RTL. "Avez-vous entendu Nicolas Sarkozy dire qu'il voulait s'investir dans la campagne des européennes ? Non", a argumenté M. Le Maire. "S'il veut parler, qu'il parle ! Mais il ne semble pas que ce soit son intention." Un de ses collègues du gouvernement Fillon, François Baroin, avait demandé dimanche à Nicolas Sarkozy de s'exprimer sur le programme de l'UMP "avant les élections européennes". "Ça ne me paraît pas une nécessité pour un parti politique", a dit M. Le Maire. "La nécessité, c'est que nous disions ce que nous voulons pour l'Europe", pour "renforcer les intérêts français en Europe". "C'est Alain Lamassoure qui conduit la campagne pour l'UMP" aux élections européennes en Ile-de-France, a-t-il relevé et il le fait "avec beaucoup de talent".
Relancé sur des points de vue désaccordés à l'UMP sur l'Europe, l'ex-ministre a préféré mettre l'accent sur "les divisions à gauche, entre les Verts, au sein même du PS". "Il n'y a pas eu ces divisions à l'UMP, qui a toujours été une grande famille européenne", a affirmé M. Le Maire. "Il peut y avoir des voix discordantes, ça fait partie d'une vie de famille", a-t-il nuancé. L'ancien ministre UMP de l'Éducation Luc Chatel a lui aussi estimé lundi sur i>Télé que les élections européennes ne devaient pas être "le prétexte à des postures et à des positionnements individuels", car "l'Europe a besoin de l'UMP". "Soyons dignes de l'héritage des valeurs de l'UMP", qui doit "porter un message fort" et au sein duquel il existe une position "largement majoritaire", a-t-il martelé. Les deux hommes se rejoignent aussi sur l'euro, que certains jugent trop fort. "C'est le même discours à chaque fois", a regretté Bruno Le Maire. "C'est parce qu'on ne veut pas faire les mesures de redressement en France" que "l'on trouve toujours un bouc émissaire : Bruxelles, l'euro..." Luc Chatel a de son côté affirmé que cette remise en cause de l'euro ne devait pas être "l'arbre qui cache la forêt, le bon prétexte contre la politique européenne" et une manière de "masquer les faiblesses de notre économie : l'Allemagne a le même taux de change et utilise la même monnaie, et elle a un commerce extérieur excédentaire."
Ah ça non alors, je n'ai pas oublié comment Nicolas Sarkozy avait contourné habilement, (sournoisement ?) en bon politicien professionnel le choix souverain des français lors du référendum de 2005 (54, 68 % de "non") en réunissant Assemblée nationale et Sénat à Versailles, avec l'approbation du PS et des pro européens de gôôche fort probablement ! Quel camouflet pour la Démocratie... Alors quand j'ai entendu M. Lamassoure déclamant jeudi dernier sur France 2 "que les français seraient consultés par référendum sur l'adhésion éventuelle de la Turquie", j'ai pouffé de rire ! "Chat échaudé craint l'eau froide" selon le dicton plein de bon sens ! Et que dire de cette triste union européenne qui a fait refaire un (ou des) référendum quand le résultat ne satisfaisait pas les "maîtres" du système... Quelle provocation ! Mais là je pense que la coupe est pleine et qu'il faudra frapper un grand coup salutaire en mai prochain, car trop c'est trop, et quand on nargue les gens... J'ai longtemps été un pro européen "votant raisonnablement bien" mais là "ils en ont trop fait" et j'ai enfin "ouvert les yeux" (mieux vaut tard que jamais). Pour être franc j'ai voté "oui" en 2005 mais honnêtement le camouflet suivant (la tactique de Versailles sous Sarkozy) m'a troublé et salutairement interpellé... J'ai eu l'impression désagréable d'avoir été un brave "faire valoir", un de ces nombreux électeurs, simples pions utiles système européen ! C'est grave...
"si Sarkozy avait été réélu, la France ne serait pas dans cet état de délabrement jamais connu auparavant... "
Vous vous avancez un peu vite, un peu légèrement ! Moi, je pense que ce serait encore pire et que fort du blanc-seing que lui auraient donné les français, on subirait de plein fouet les dérives extrême-droitières du sieur Sarkozy dont l'égo démesuré nous aurait conduit à des comportements autocratiques fort dommageables pour notre pays.
N'oublions pas qu'enfermé dans sa tour d'ivoire, celui-ci a toujours dénié, même au sein de son propre parti, le moindre droit d'inventaire de son si triste quinquennat !
Je m'aperçois qu'il intervient toujours à certains moments propices (elections). ça ne me surprendrait pas ; il y a chez lui, cette revanche sur hollande, qui le taraude. Une entreprise de déstabilisation, peut etre !