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Doc sur le sexisme: Pierre Ménès se défend et explique avoir "beaucoup changé"

Pierre Ménès
Pierre Ménès © Panoramic / Bestimage
La Rédaction , Mis à jour le

Le journaliste Pierre Ménès s'est exprimé dans l'émission Touche pas à mon poste sur C8 après la diffusion d'un documentaire sur le sexisme «Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste» de Marie Portolano. 

Dimanche, le documentaire «Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste» de Marie Portolano a provoqué une prise de conscience, bien au-delà du journalisme sportif sur la manière dont les femmes sont considérées et subissent de nombreuses insultes sexistes. Dès la diffusion, on apprenait dans Les Jours , que la version du documentaire montrée à l'antenne avait été tronquée de plusieurs séquences dont des passages embarrassants pour le consultant sportif Pierre Ménès

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Deux accusations d'atteintes sexuelles

Dans les séquences concernées, Pierre Ménès répondait de deux accusations d'atteintes sexuelles dont il fait l'objet. La première a eu lieu en coulisses du «Canal Football Club» de Canal+, en 2016, contre Marie Portolano. Le consultant avait alors soulevé la jupe de la journaliste devant le public présent. Elle l'avait giflé en représailles et avait pensé porter plainte contre lui avant d'en être dissuadée par le groupe Canal. Confronté à ce geste par la principale intéressée dans le documentaire, Pierre Ménès lui a dit tout de go ne pas s'en souvenir ou encore qu'il ne comprenait pas «pourquoi elle s’est sentie humiliée» et qu'il referait le même geste s'il revenait dans le passé. «Si t’étais un mec, je n’aurai pas soulevé ta jupe», conclut-il. Ce passage a été montré in extenso ce lundi soir dans l'émission Touche pas à mon poste sur C8. 

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Le journaliste s'est exprimé en plateau après la diffusion de l'extrait. Se plaçant d'abord dans la position d'une victime évoquant «une déferlante de haine» sur les réseaux sociaux, Pierre Ménès a expliqué ne pas se souvenir de la séquence en question, mettant en avant la grave maladie qui l'accablait alors . «Je ferai plus ça aujourd’hui, on ne peut plus rien faire, on ne peut plus rien dire», a-t-il ajouté, soulignant à plusieurs reprises que les faits reprochés dataient. A demi-mot, il a exprimé quelques regrets, concédant ainsi que «les images (de son baiser forcé à la journaliste Francesca Antoniotti) étaient choquantes», tout en expliquant ensuite qu'il était «l'homme à abattre». Présente sur le plateau, Francesca Antoniotti a quant à elle expliqué avoir été «humiliée» à l'époque des faits et regrettait de ne pas avoir eu le courage de s'indigner sur le plateau au moment des faits. 

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Lundi soir, Camille Chaize, porte-parole du ministère de l'Intérieur, rappelait sur Twitter «qu'embrasser quelqu'un de force/par surprise, lui "attraper les fesses" (...) est une agression sexuelle punie par la loi.»

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