Finistère : 200 chevreaux à adopter pour les sauver de l'abattoir
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Les bébés chèvres sont abattus afin de prélever le lait de leurs mères. Via Facebook, une passionnée d'animaux se mobilise pour leur trouver des familles d'accueil.
C'est la face moins connue de l'élevage des chèvres : le sort des petits, abattus à la naissance pour traire et consommer le lait de leurs mères. C'est ce qui attend quelques 200 chevreaux d'un élevage des environs de Scaër (Finistère) dans les prochains jours. Passionnée d'animaux, Aurélie se mobilise via un groupe Facebook pour les sauver et leur trouver une famille d'accueil.
_"C'est très urgent"_, souligne la jeune femme. "Les chevreaux doivent être réservés d'ici le jeudi 18 mars. Faute de quoi, ils seront envoyés à l'abattoir samedi prochain". Ils sont actuellement âgés de quelques jours, et doivent être biberonnés pendant deux mois. "Mais on peut s'arranger pour le faire avec quelques bénévoles le temps du sevrage", précise-t-elle.
Près d'un million de chevreaux tués chaque année
Ce n'est pas la première opération de ce genre que mène Aurélie. Il y a quelques semaines, une cinquantaine de chevreaux ont été adoptés en quelques jours. La jeune femme précise bien que ces chevreaux ne sont destinés "ni à la reproduction, ni à la consommation". "Entre 800.000 et un million de chevreaux sont tués chaque année, et il serait absurde d'en laisser naître encore plus chez soi !"
Attention cependant à ne pas craquer sur un coup de tête. "Ce sont des chèvres alpines, qui sont de grande taille une fois adultes. il faut une clôture bien robuste et au moins 1.000 mètres carrés de terrain pour deux chèvres". Les mâles seront castrés gratuitement par la personne qui les accueille temporairement.
Quelques bébés chèvres parmi les 200 en sursis ont déjà trouvé une nouvelle famille. Les autres sont toujours à adopter, au prix de 15 euros le chevreau ou 45 euros les quatre. Aurélie peut être contactée via Facebook.
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