Conseil municipal de Perpignan : "En pleine crise sanitaire, comment arrivez-vous à augmenter les frais de réception ?"

  • Chantal Bruzi a questionné Louis Aliot sur l'augmentation des frais de réception.
    Chantal Bruzi a questionné Louis Aliot sur l'augmentation des frais de réception. Independant - Clementz Michel
  • Louis Aliot a donné rendez-vous à l'opposition "dans quelques années" pour constater le résultat de ses choix politiques.
    Louis Aliot a donné rendez-vous à l'opposition "dans quelques années" pour constater le résultat de ses choix politiques. Independant - Clementz Michel
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Ce jeudi 25 mars, le conseil municipal de Perpignan votait le budget primitif 2021. S’il a été validé, sans l’appui de l’opposition, il a suscité une certaine méfiance de la part de l’équipe "Perpignan pour vous".

Il aura soulevé plusieurs interrogations de la part de l’opposition et n’aura pas été validé par ce côté de la salle Arago, mais le budget primitif 2021 de la Ville de Perpignan a été voté ce jeudi 25 mars lors du conseil municipal.

Place de la loge, la municipalité RN, a présenté ce jour un budget qui s’équilibre à 366 millions d’euros, avec 198,8 millions d’euros pour la section de fonctionnement et 167,3 millions d’euros pour la section d’investissement. Côté dépenses, une enveloppe de 65 millions d’euros est prévue pour les projets de mandature. Avec, par exemple, 5,8 millions d’euros pour l’environnement, 4,8 millions d’euros pour le Parc des sports, 5 millions d’euros pour le campus Mailly ou encore 1,3 million d’euros pour la Casa Xanxo.

En huit mois, on ne peut pas régler 30 ans de gestion calamiteuse

Mais ce qui fait particulièrement grincer les dents de l’opposition, portée sur ce sujet par Bruno Nougayrède, n’est autre que "l’augmentation de 6 millions d’euros, soit l’équivalent de dix points d’impôts locaux, des dépenses de fonctionnement. Cet argent, il faudra bien aller le chercher quelque part. Soit en augmentant les impôts, soit en investissant et en s’endettant. Au lieu d’accroître ces dépenses de fonctionnement, en période de crise, vous auriez plutôt pu alléger l’impôt qui pèse sur les Perpignanais, tout en continuant de rendre la ville attractive".

Ce reproche, Louis Aliot en a rejeté la faute sur les précédentes mandatures assurant "qu’en huit mois, on ne peut pas régler 30 ans de gestion calamiteuse". L’édile RN donnant même rendez-vous à l’opposition "dans quelques années" pour constater les résultats de sa politique. Chantal Bruzi n’aura pas attendu autant de temps pour pointer à son tour la croissance des frais de réception. "En pleine période de crise sanitaire, comment arrivez-vous à passer de 83 500 € à 121 500 € ?" a questionné la chef de file de l’opposition. Le maire RN s’est défendu en assurant avoir fait des économies en n’organisant pas de cérémonies pour Noël - évident en raison des mesures sanitaires - mais aussi sur la communication de la ville. Un dernier point qui a nourri les rires dans les rangs de l’opposition.

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