Réunions non mixtes : « C’est ainsi que la peur s’installe »

ENTRETIEN. Pour Noémie Madar, présidente de l’UEJF, le militantisme racialiste dans les universités s’accompagne d’une augmentation de l’antisémitisme.

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Noémie Madar, présidente de l'UEJF, le 4 février 2021 à Paris.
Noémie Madar, présidente de l'UEJF, le 4 février 2021 à Paris. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Temps de lecture : 6 min

Mais que se passe-t-il dans les universités de France ? S'il ne subsiste désormais plus de doute sur la progression des thèses décoloniales portées par des chercheurs militants dans le monde universitaire, la vie étudiante n'est quant à elle pas épargnée par des discours et pratiques syndicaux qui s'enracinent dans l'extrême gauche et son nouvel imaginaire politique racialiste.

Aussi voit-on resurgir les incessants débats sur les réunions « en non-mixité raciale » ou les procès en « islamophobie », dès qu'il est question de laïcité ou d'antisémitisme. Appelant à renouer avec l'universalisme laïque qui a longtemps structuré le monde syndical, Noémie Madar, présidente de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), dénonce la dérive identitaire d'un activisme étudiant de plus en plus bruy...

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Commentaires (20)

  • jupicron

    Liberté d'expression ?
    quelle belle idée, mais il ne faut pas choquer et laisser au peuple l'illusion qu'il est libre.
    dire que tant de gens sont morts pour rien pour cette idée.

  • Yavnéric

    En ces temps troublés qui voient se développer tous les radicalismes, votre discours est un baume pour l'esprit : équilibré, sage, sans langue de bois, nommant les problèmes mais n'appelant pas à la chasse aux sorcières.
    Melle MADAR, je vous espère un grand avenir au service du bien commun !

  • Berler

    Quel que soit l'appellation, la justification de ce type de réunions qui excluent, ceci a un nom, c'est racisme et ça bafoue les principes républicains de liberté, d'égalité, de fraternité... Et de laïcité