Dans le Cher, un maire et son employé municipal poursuivis pour avoir abattu une dizaine de chats !

Cette semaine, le tribunal judiciaire de Bourges a jugé le maire de Feux ainsi qu'un employé municipal, tous deux étant suspectés d'avoir abattu des dizaines de chats errants.

Au total, une dizaine de chats errants ont disparu dans la commune, dont trois pucés et tatoués appartenaient à un propriétaire.
Au total, une dizaine de chats errants ont disparu dans la commune, dont trois pucés et tatoués appartenaient à un propriétaire. (©Illustration – AdobeStock – Pavlo Vakhrushev)
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L’affaire qui a été examinée le 28 janvier dernier et dont le délibéré a été rendu ce jeudi 8 avril 2021 par le tribunal judiciaire de Bourges (Cher) n’était pas franchement banale.

Non pas pour les actes répréhensibles effectués mais par la qualité de ceux qui les ont commis. En l’occurrence un maire, celui de Feux (Cher) et son employé communal. Tous deux étant poursuivis pour avoir abattu une dizaine de chats errants.

Capturés puis tués à la carabine

Les faits remontent au mois de décembre 2019 retrace Le Berry républicain qui relate cette affaire.

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Une dizaine de chats avaient été retrouvés morts, tués à la carabine. Lors d’une première audience, les deux prévenus avaient reconnu les faits, le premier magistrat de la commune ayant demandé à son employé de capturer les chats errants et de les tuer de la sorte.

Tous deux étaient poursuivis pour « sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif« .

Les dépouilles des animaux avaient ensuite été enterrées.

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Les confrères du quotidien départemental citent les propos du maire de Feux qui explique sa décision après « avoir agi sous la pression, dans la précipitation » et avoir « pris une mauvaise décision« .

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Pour aider une habitante

L’élu avait pris en compte la plainte d’une habitante qui n’en pouvait plus des nuisances engendrées par ces chats errants sur son terrain.

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Sur la dizaine de félins qui a disparu, trois étaient pucés et tatoués et appartenaient à un propriétaire qui a obtenu un dédommagement de 900 € des deux prévenus solidairement.

Les deux hommes ont été condamnés sinon à 150 € d’amende avec sursis pour « atteinte volontaire à la vie d’un animal domestique« .

Trois associations de défense animale s’étaient portées partie civile, elles ont reçu 1 € symbolique de la part de chaque prévenu précise le quotidien.

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