Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) a publié son cinquième rapport le 13 avril, et son verdict est alarmant. Hausse de la température, élévation du niveau des mers, multiplication des événements météorologiques extrêmes, des problèmes d’alimentation et de santé et donc de conflits… L’heure n’est plus aux constats effarés, mais à la réaction. “Les objectifs de réduction des émissions à l’horizon 2020 ont déjà échoué”, constate Wired Italia. “La prochaine échéance est donc 2030”.

Or, “dix pays sont responsables de 70 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde”, poursuit le New York Times. “Et si le rapport estime que les grandes puissances doivent agir, l’attitude des Etats-Unis et de la Chine, les deux principaux responsables de la pollution au carbone, sera cruciale.”

Malheureusement, déplore le journal, “les efforts pour lutter contre le changement climatique se heurtent systématiquement à la réalité politique à Washington, où certains républicains remettent en question la vérité même du changement climatique”. Ces représentats sont souvent issus d’Etats comme le Kentucky dont l’économie repose sur l’énergie fossile, au très lourd bilan carbone. Si “les sondages indiquent que la majorité des Américains reconnaît la réalité du changement climatique, sa gestion est cependant la dernière des priorités des électeurs”, conclut le New York Times.