EN IMAGES
En partenariat avec Magnum Photos
Dans les coulisses du 7e art avec les photographes de Magnum et de Paris Match
Ils se sont faufilés dans les coulisses d’Hollywood et ont côtoyé les plus grandes stars du 7e art, contribuant parfois à forger leur légende… Nombreux sont les photographes à avoir capté, à travers leur objectif, l’atmosphère singulière des plateaux de cinéma. Bonne nouvelle : l’agence Magnum et Paris Match proposent à la vente (et à petit prix !) 50 clichés authentiques au format 45 × 60 cm, en édition limitée à 200 exemplaires, extraits de leurs archives sur le cinéma. L’occasion de revenir sur quelques-unes de ces images mythiques… Silence, moteur, action !
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René Burri, Ingrid Bergman sur le tournage d’« Elena et les hommes »
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David Seymour, L’actrice néerlandaise Audrey Hepburn au jardin des Tuileries, dans le 1er arrondissement de Paris en France, 1956
Le chic selon Audrey Hepburn
Bonjour Paris ! Jo Stockton, incarnée par Audrey Hepburn, vit un rêve éveillé. Autrefois vendeuse dans une petite librairie de New York, la voilà devenue en un rien de temps égérie de la mode « à la française » grâce au photographe Dick Avery, dont le rôle joué par le génial Fred Astaire s’inspire de Richard Avedon. Mais c’est encore un autre photographe, David Seymour, co-fondateur de l’agence Magnum, qui immortalise les coulisses de Drôle de frimousse, des séances de répétition des nombreuses scènes de danse au tournage du film aux quatre coins de Paris. Comme ici au jardin des Tuileries, face à l’Arc du Carrousel, où Audrey Hepburn apparaît gracieuse dans une robe du couturier Givenchy, comme prête à s’envoler avec ses ballons !
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Bruce Davidson, Le réalisateur italien Michelangelo Antonioni pendant le tournage de « Zabriskie Point », Californie, États-Unis, 1968
La jeunesse dans le viseur d’Antonioni
C’est, avec le mythique Blow Up, l’un des chefs-d’œuvre de Michelangelo Antonioni. Au cœur de ce film culte qui prend le pouls de la contestation de la jeunesse américaine des sixties : la rencontre, sous le soleil ardent de la vallée de la Mort, d’une étudiante un brin idéaliste et d’un étudiant aux idées bien arrêtées, pour ne pas dire radicales… le tout sur une bande-son composée par Pink Floyd. Au casting s’ajoute la présence du photographe américain Bruce Davidson connu pour avoir photographié les élans de la jeunesse américaine de l’après-guerre. Antonioni, de profil, l’œil braqué à sa caméra super-8, voit-il venir le succès ? À sa sortie en 1968, le film fut un échec commercial !
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Dennis Stock, James Dean sur le tournage du film « La Fureur de vivre » (Rebel Without a Cause), à l’intérieur du planétarium, Californie, États-Unis, 1955
James Dean, rebelle éternel
Autre temps, autre icône de la jeunesse révoltée : le sulfureux James Dean ! Proche de l’acteur brutalement disparu dans un accident de voiture à seulement 27 ans, le photographe Dennis Stock a documenté l’intimité de ce dernier. On lui doit aussi une formidable biographie visuelle de James Dean, de ses origines modestes d’une petite ville de l’Indiana aux plateaux d’Hollywood et en particulier sur le tournage de la Fureur de vivre, réalisé en 1955 par Nicholas Ray. Nul doute que Dennis Stock a lui aussi contribué à forger la légende de cet éternel rebelle.
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Philippe Le Tellier - Paris Match, Catherine Deneuve et Françoise Dorléac, Rochefort, 1966
En chœur avec les Demoiselles de Rochefort
Elles sont des sœurs jumelles, ou presque ! Impossible de ne pas reconnaître ici Catherine Deneuve et sa sœur – aussi bien dans la vie qu’à l’écran –, Françoise Dorléac. Cette photographie, prise par Philippe Le Tellier, incarne à elle seule toute la légèreté et la joie de vivre qui émane des Demoiselles de Rochefort, réalisé par Jacques Demy en 1967. Les deux actrices, qui dansent et chantent à tue-tête sur la musique composée par l’immense Michel Legrand, semblent prêtes à sortir de l’image pour nous emmener faire la fête… et nous font rêver aux lendemains qui chantent !
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Maurice Jarnoux - Paris Match, Jean-Paul Belmondo, 1961
Belmondo et ses bolides
Tourner un film d’époque ou conduire une belle cylindrée toute rutilante, pourquoi choisir ? En 1962, Jean-Paul Belmondo est retenu sur le tournage de Cartouche et ne peut assister au Salon de l’Auto à Paris. Qu’à cela ne tienne, ce grand amateur de voitures de course, fait venir à lui trois modèles de la mythique firme britannique Austin-Healey. Entre ces trois bolides, lequel va-t-il choisir ?
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Paul Slade - Paris Match, Marcello Mastroianni et Gérard Depardieu, New York, 1977
Quand Depardieu rencontre Mastroianni
En 1977, le photographe Paul Slade s’invite sur le tournage de Rêve de singe de Marco Ferreri, à New York. Le film ne marquera pas les esprits, malgré un casting royal. À l’affiche ? Un duo de monstres sacrés du cinéma : Marcello Mastroianni et le jeune Gérard Depardieu (alors âgé de 29 ans) ! Paul Slade immortalise le duo sur une fausse plage de sable, sur laquelle est étendu un gorille tandis qu’au loin les Twin Towers, dont la construction vient de s’achever, s’élèvent vers le ciel… Tout un symbole.
Collection #1 : Passion Cinéma, Magnum Photos & Paris Match
Du 12 avril au 2 mai 2021
Cette collection rassemble 50 images sélectionnées dans les archives cinéma de l’agence Magnum et de Paris Match. Les tirages sont disponibles pour la première fois au format 45 x 60 cm, en édition limitée à 200 exemplaires et au prix de 110 €. Chaque impression est livrée avec un label confirmant l’authenticité.
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Ingrid Bergman sous les feux des projecteurs
Tous les projecteurs sont braqués sur elle : en pleine lumière, l’actrice suédoise Ingrid Berman trône en fière cavalière sur le plateau du tournage d’Elena et les hommes, un film réalisé en 1956 par Jean Renoir. Au milieu des spots, des caméras et des micros, l’objectif de René Burri se fait discret. Le photographe suisse, en retrait, photographie la belle actrice – qui incarne ici le rôle d’une princesse polonaise – dans un clair-obscur presque irréel. Au milieu des machines et des techniciens, Ingrid Bergman semble intouchable. Une apparition !