Stéphanie, policière tuée à Rambouillet : les forces de l'ordre lui ont rendu un vibrant hommage ce lundi

  • Les policiers ont observé une minute de silence, comme ici à Nîmes ce lundi 26 avril.
    Les policiers ont observé une minute de silence, comme ici à Nîmes ce lundi 26 avril. Midi Libre - C. R.
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Midi Libre

Les forces de l’ordre ont rendu lundi un émouvant hommage à Stéphanie Monfermé.

Citoyens et forces de l’ordre ont rendu hommage ce lundi 26 avril à Stéphanie Monfermé, l’agente administrative assassinée vendredi dernier à Rambouillet (Yvelines) par un Tunisien de 36 ans radicalisé. Les syndicats Unité SGP Police et la fédération FSMI FO ont demandé à "l’ensemble des personnels des services de police, gendarmerie, police municipale, préfecture à se rassembler symboliquement devant leur bâtiment".

Dans son discours prononcé sur les marches de l’Hôtel de Ville, la maire de Rambouillet Véronique Matillon a loué "la femme exceptionnelle" qu’était Stéphanie Monfermé qui "a consacré sa vie aux autres". À ses côtés, les filles et l’époux de la victime ainsi que Gérard Larcher, Gérald Darmanin et Marlène Schiappa.

"Un commissariat n’est plus un sanctuaire"

De nombreux habitants de la commune ont pu se déplacer pour déposer des fleurs devant le commissariat où Stéphanie Monfermé a été tuée. Un registre de condoléances a par ailleurs été mis à disposition à l’Hôtel de Ville. Une émotion palpable, à la même heure devant de nombreux commissariats en France, notamment à Montpellier ou encore à Nîmes.

"Notre collègue a été lâchement assassinée, rappelle Sandy Isartel, secrétaire Unité SGP Police dans le Gard. Nous avons appelé tout le monde à lui rendre hommage aujourd’hui. Les policiers sont dans la crainte lorsqu’ils portent un uniforme. Et là, c’est une personne en civil qui a été assassinée… Il faut prendre la mesure du problème, que des actions soient menées et que les lois soient appliquées."

"Un commissariat de police n’est plus un sanctuaire, constate pour sa part Jean-Pierre Sola, directeur départemental de la sécurité publique dans le Gard. Cela montre l’escalade de la violence envers les forces de police. Et je pense qu’il était important que les fonctionnaires puissent montrer leur soutien à la famille de la victime. À l’hôtel de police de Nîmes, nous avons la chance d’avoir des sas, des locaux fermés. Mais on a pris d’autres mesures et rappelé les consignes de sécurité."