Cancer, sida, maladies génétiques : l’ARN messager, ce nouvel espoir

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Par Frédéric Jacq

Technologie longtemps négligée par de nombreux scientifiques, l’ARN messager connaît un coup d’accélérateur grâce à la réussite des vaccins de BioNTech et Moderna contre la covid-19. Désormais reconnue, elle pourrait être déclinée pour traiter une multitude de maladies.

Des employés de BioNTech testant les procédures de fabrication de l’ARN messager du vaccin contre la Covid-19 sur le nouveau site de production de la société allemande, le 27 mars dernier, à Marburg (Allemagne).
Des employés de BioNTech testant les procédures de fabrication de l’ARN messager du vaccin contre la Covid-19 sur le nouveau site de production de la société allemande, le 27 mars dernier, à Marburg (Allemagne). (Photo AFP)

« Beaucoup de collègues scientifiques affirmaient que mes travaux ne serviraient jamais à rien en médecine ». Aujourd’hui, Steve Pascolo, l’un des pionniers de la vaccination par ARN messager, tient sa revanche. Après des années de vaches maigres, les financements de ses travaux se sont multipliés, ces mois derniers. Et pour cause, la molécule à laquelle il a dédié sa vie de chercheur s’avère actuellement la plus performante et la plus sûre parmi les différentes technologies de vaccin contre la covid-19. Elle est aussi prometteuse pour le traitement d’autres maladies. Ce scientifique français expatrié à l’hôpital universitaire de Zurich est un des cofondateurs de la société allemande CureVac, qui pourrait être la prochaine à obtenir un feu vert pour la diffusion de son vaccin à ARN contre le Sars-Cov-2.

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