Les poumons de la planète sont au bord de l'asphyxie Contenu réservé aux abonnés
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Qu'ils soient verts ou bleus, les puits de carbone et de régulation climatique se dégradent inexorablement. Leur mécanisme pourrait même se retourner contre l'équilibre atmosphérique global.
Par Paul Molga
Puits de carbone océanique, poumon vert amazonien, « Gulf Stream »… Les principaux moteurs de régulation climatique seraient proches de la panne, alertent plusieurs études scientifiques parues depuis le début de l'année. « Leur rôle pourrait même s'inverser et participer au réchauffement de l'atmosphère », craint l'Unesco dans un rapport de synthèse de l'état des connaissances sur le cycle du carbone présenté la semaine dernière.
La principale inquiétude vient du ralentissement d'un des principaux systèmes de circulation océanique, le Gulf Stream ou Circulation méridienne de retournement atlantique (Amoc). Ce courant océanique agit comme un tapis roulant : il transporte à chaque seconde des millions de mètres cubes d'eau chaude des Antilles vers l'Arctique, où elle se densifie en refroidissant et plonge dans les profondeurs pour ressortir dans l'Atlantique Sud.
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