"Tout cela a été très fort et très tendu", poursuit-il. "Il a pris cette décision en estimant que, compte tenu de son parcours et de tout ce qu’il a fait pour notre formation politique, notamment pour lutter contre le Rassemblement national, il ne devrait pas être traité de la sorte. Il ne faut jamais humilier les gens. Moi, je suis là pour apaiser les choses. C’est mon ami ; je soutiens toujours mes amis lorsqu’ils sont en difficulté. Je partage sa peine. En ce qui concerne le côté politique, il me soutiendra et fera campagne au côté de François de Canson, qui conduira notre liste dans le Var."
Craint-il que d'autres ténors locaux, comme Christian Estrosi, suivent l'exemple du maire de Toulon? "Comme moi, Christian estime que la politique locale ne se fait pas à Paris", assure le président du conseil régional. "J’espère qu’il ne suivra pas le même chemin, même si beaucoup de choses dures ont été dites hier. Il faut panser les plaies."
Renaud Muselier exclut, quoi qu'il en soit, de claquer la porte: "J’ai clarifié la situation au sein de ma formation politique. Son soutien m’a été réaffirmé. Jamais je ne démissionnerai des Républicains. C’est ma colonne vertébrale."
Le patron des Républicains, Christian Jacob, a également réagi mercredi au départ du maire de Toulon: "C'est toujours dommage de démissionner, mais ça a le mérite de clarifier les choses."
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