A Porto, un sommet pour construire une Europe sociale
Les dirigeants de l'Union européenne se réunissent vendredi et samedi à Porto, au Portugal, avec pour objectif de renforcer son modèle social.
Les chefs d'Etats et de gouvernement européens se réunissent vendredi et samedi demain sous présidence portugaise pour un sommet informel visant à accroitre les objectifs sociaux des pays membres. A l'issue du sommet de Göteborg, en mai 2018, les Européens avaient pu adopter un socle européen des droits sociaux autour d'une vingtaine de principes pour réduite les inégalités, notamment dans la protection de l'emploi. Il avait permis également l'adoption de la fameuse directive sur les travailleurs détachés.
A Porto, vendredi, les dirigeants européens souhaitent aller plus loin dans plusieurs directions : le droit individuel à la formation tout au long de la vie active et sa transportabilité en cas de mobilité du salarié à l'intérieur de l'UE ; une convergence des salaires minimaux ; égalité de la rémunération entre les femmes et les hommes ; davantage de capitalisme responsable des entreprises dans leur communication financière sur le développement durable ; fixation de règles plus claires sur l'emploi des travailleurs dans les plateformes numériques.
Objectif : "une convergence vers le haut"
Selon l'Elysée qui se prépare à ce sommet, le but de cette politique sociale européenne est d'obtenir "une convergence vers le haut afin d'éviter le dumping social entre pays membres". Certains pays nordiques craignent que cet exercice de convergence ne remette en cause leur modèle social de négociation collective.
Nombre de ces objectifs continueront d'être négociés sous présidence slovène d'ici la fin de l'année mais la France espère que certains aboutiront sous sa présidence au premier semestre 2022. La Commission européenne, de son côté, a rendu publiques des cibles chiffrées à horizon 2030 : un emploi pour 78% des 20-64 ans, des activités de formation pour au moins 60 millions d'Européens chaque année et 15 millions de personnes sorties de la grande pauvreté.
Le 9 mai, journée de l'Europe, Emmanuel Macron poursuivra son week-end européen à Strasbourg pour l'ouverture de la Conférence sur l'avenir de l'Europe qu'il avait appelé de ses vœux dans son discours de la Sorbonne en 2017 afin d'adapter l'Union européenne à ses nouveaux défis de gouvernance, d'autonomie stratégique et d'ambition sociale.
Ukraine : le ministre de l'Agriculture démissionne dans un climat de soupçon de corruption
Jeudi 25 avril, Mykola Solsky, le ministre de l’Agriculture ukrainien, a présenté sa démission au Parlement. Il est soupçonné d’avoir fait main mise sur des « terres publiques d’une valeur de près de 6,9 millions d’euros ».
Discours de la Sorbonne : Emmanuel Macron veut dissoudre la France dans l’UE
CHRONIQUE. Emmanuel Macron a prononcé ce jeudi depuis la Sorbonne son discours sur le projet européen, envisageant une intégration supranationale au détriment de la souveraineté nationale. Son enthousiasme pour l'UE contraste avec une réticence apparente à valoriser la France, regrette l'essayiste Paul Melun.
« Avons-nous des limites ? Non ! » : Emmanuel Macron justifie un soutien militaire accru à l'Ukraine
Pour le chef de l’État, la « menace existentielle » que représente la Russie pour l'Europe doit pousser l'UE à renforcer considérablement sa défense commune.
Sorbonne I : que disait Emmanuel Macron sur l’Europe en 2017 ?
Emmanuel Macron prononcera un discours sur l’Europe à la Sorbonne jeudi 25 avril, quelques semaines avant les élections européennes. En 2017, le président de la République, en poste depuis seulement quatre mois, avait insisté sur l’importance d’une Europe souveraine, unie et démocratique.
Discours de Macron à la Sorbonne, grand oral de Bardella, Maréchal et Bellamy… Les 4 infos dont vous allez entendre parler demain
Chaque soir, le JDD vous présente les infos dont vous allez entendre parler le lendemain : le discours à la Sorbonne du président de la République ; le grand oral de Jordan Bardella, Marion Maréchal et François-Xavier Bellamy ; le meeting de Marie Toussaint à Strasbourg ; la conférence de presse sur la sécurisation de la cérémonie d’ouverture des JO.