FagorBrandt : Arnaud Montebourg annonce 200 millions d'euros pour le redémarrage

Cevital, les banques et l'État vont investir 200 millions d'euros pour permettre le redémarrage de FagorBrandt, a annoncé mardi le ministre de l'Économie.

Source AFP

Temps de lecture : 2 min

Le groupe algérien Cevital, les banques et l'État vont investir au total 200 millions d'euros pour permettre le redémarrage de la société FagorBrandt, a indiqué mardi à l'AFP le ministre de l'Économie, Arnaud Montebourg.

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Le fonds de résistance économique, lancé à l'automne dernier pour venir en aide aux groupes en difficulté, va octroyer un prêt de 47,5 millions d'euros à la nouvelle entité, qui s'appellera Brandt France, inclus dans les 200 millions, le reste étant apporté par Cevital et les banques, a détaillé le ministre.

"Ce prêt sera remboursé par Cevital", a assuré le ministre, après le feu vert du tribunal de commerce de Nanterre à la reprise de FagorBrandt par le groupe algérien et deux autres sociétés, sauvegardant ainsi 1 420 emplois sur 1 800.

"Pour nous, c'est une victoire du Redressement productif"

"Il y a une bataille pour les marques et l'emploi qui a été difficile", a reconnu Arnaud Montebourg. "Pour nous, c'est une victoire du Redressement productif", s'est-il félicité, rappelant les succès précédents de son ministère avec l'usine d'aluminium de Saint-Jean-de-Maurienne, le groupe chimique Kem One ou encore le papetier Sequana.

Selon lui, dans tous ces dossiers, "nous avons été activistes et banquiers à la place des banques". "Sans le fonds de résistance économique, la plupart de ces entreprises auraient été directement à la liquidation", a-t-il déclaré. Le ministre a confirmé son intention de se rendre "rapidement" sur les deux sites de FagorBrandt en Vendée, repris par les sociétés régionales Variance Technologies, une PME de plasturgie, et S20 Industries, permettant ainsi le maintien de 220 emplois, soit la moitié des effectifs concernés.

"Nous avons deux ans pour réussir tous ensemble la mutation industrielle de ces deux sites avec les élus locaux, les salariés, Cevital et nous", a-t-il déclaré, soulignant que le groupe algérien avait "accepté de financer le maintien de l'activité" en Vendée. Le ministre se rendra sur place pour discuter "avec les salariés et les élus pour monter la stratégie de la reconversion industrielle sur les deux sites".


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