Celles qui se répandent sur les réseaux sociaux au moindre soupçon de geste déplacé d’un homme célèbre semblent bien avoir les doigts trop engourdis pour tweeter leur indignation devant la tuerie des écolières de Kaboul, note notre chroniqueur Guy Konopnicki.
À Kaboul, une bombe a explosé devant une école de filles. L’attentat a provoqué la mort de plus de 50 personnes, en majorité des écolières. Le sol était jonché de cartables, de cahiers, de livres. Il m’importe peu de savoir si le groupe islamiste qui perpétra ce crime dépend ou non des talibans, ou s’il s’agit d’une autre mouvance, et, par exemple, d’un groupe sunnite répandant la terreur dans le quartier chiite de la capitale afghane.