34% de la population dans notre pays a reçu au moins une dose de vaccin, et concernant la population adulte de plus de 18 ans, ce sont 42% de la population qui sont dans ce cas.
Et la vaccination en Belgique prend un sérieux coup d’accélérateur depuis quelques jours : elle est sortie des hôpitaux et des maisons de repos, et aussi du cercle de la population la plus âgée, en tout cas déjà à Bruxelles et en Wallonie.
A Bruxelles, la semaine dernière, certains centres ont commencé à vacciner des personnes âgées de 41 ans et plus. En Wallonie, la phase 2 de la stratégie de vaccination vient d’être enclenchée : c’est donc le tour des Wallons âgés de 18 ans et plus d’être invités à se faire vacciner. Cette phase va concerner 1,5 million de personnes.
En Flandre, c’est la semaine prochaine que les moins de 65 ans recevront leurs invitations.
A ce stade, des questions se posent, parfois depuis plusieurs semaines, sur ces vaccins. Sur le plateau de CQFD, nous en avons choisi quelques-unes, et nous ont rejoints, pour y répondre : Jean-Christophe GOFFARD, directeur du service de médecine interne à l’hôpital Erasme ; et Benoît MUYLKENS, virologue à l’Unamur.
Doit-on vacciner les enfants ?
Alors que les adultes sont largement appelés à se vacciner, se pose la question de la vaccination des enfants. Pour la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale (PS), les autorités sont prêtes à vacciner les moins de 12 ans, si les instances européennes l’autorisent, ce qui est déjà le cas pour les adolescents de plus de 16 ans.
Aux Etats-Unis et au Canada, c’est déjà le cas., En France, les autorités sanitaires y sont favorables, estimant que cela pourrait améliorer la couverture vaccinale globale. . Chez nous, l’enthousiasme du Conseil supérieur de la santé est moins grand. Certains de ses membres estiment que le bénéfice pour les enfants doit encore être évalué, et que ces doses pourraient être utilisées par des pays moins riches ; une position identique à celle du directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui appelle les pays qui disposent de vaccins en suffisance de les mettre à disposition de la plateforme Covax.
Il n’y a pas de réponse univoque à cette question, estime Jean-Christophe Goffard, le débat est ouvert :