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Morano, ministre de Le Pen? "On ne m'achète pas pour un plat de lentilles", dit-elle

Nadine Morano , ici en avril 2019.
Nadine Morano , ici en avril 2019. © Alain Apaydin/ABACAPRESS.COM
Emilie Cabot , Mis à jour le

Nadine Morano a écarté l'hypothèse de devenir ministre de Marine Le Pen. «A l'heure actuelle, je ne me sens pas en phase sur tous les sujets économiques avec Marine Le Pen qui a plutôt un programme qui est de gauche», a-t-elle déclaré. 

Marine Le Pen estimait mardi que Nadine Morano , tout comme Eric Ciotti, ferait une bonne ministre, si elle est élue à la présidence de la République l'année prochaine. L’ex-ministre de Nicolas Sarkozy lui a adressé mercredi une fin de non-recevoir, à ce stade. «Pour être ministre, il faut être en phase avec le président de la République qui va vous nommer, qui vous choisit. En l'occurrence, je ne me sens pas en phase avec Emmanuel Macron, et en l'occurrence, à l'heure actuelle, là aussi, je ne me sens pas en phase sur tous les sujets économiques avec Marine Le Pen qui a plutôt un programme qui est de gauche», a déclaré l’élue LR sur l’antenne de Cnews.

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«On ne m'achète pas pour un plat de lentilles. Moi mon objectif, c'est de servir la France au mieux. Donc il faut se rejoindre sur un programme, sur des propositions, sur un contrat de gouvernement, et pas "ah ben tiens tu veux être ministre pour être ministre". C'est n'importe quoi», a-t-elle ajouté. La députée européenne «espère» toujours que sa «famille politique sera en capacité d'avoir un candidat à l'élection présidentielle». Elle a ajouté que «le discours sur les grands méchants loups» du RN «ça ne marche plus» et il faut apporter de «vraies réponses» sur l'immigration ou la sécurité.

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"Dépassons les étiquettes", lançait Le Pen 

Mardi face à Jean-Jacques Bourdin qui lui demandait si Nadine Morano et Eric Ciotti feraient de bons ministres, Marine Le Pen avait répondu «pourquoi pas». «Je les sens plus proches de moi que d’Emmanuel Macron, ça me paraît clair», soulignait la présidente du Rassemblement national, candidate à la présidentielle. «Mais pourquoi pas?(…) Ce que je viens leur dire surtout c’est : dépassons les étiquettes, je veux faire un gouvernement d'union nationale, ce n'est pas une question de gauche ou de droite, c'est autre chose que cela». «Dans ce gouvernement d’union nationale, compte tenu de la situation, j’ai besoin de gens qui aiment la France et veulent donner leur énergie, leur convictions, leur temps, leurs compétences pour la France. C’est ma seule condition »

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