FAIT DIVERSUn homme, filmé en train de violer une femme, mis en examen

Stalingrad : Un homme filmé en train de violer une femme a été mis en examen et placé en détention

FAIT DIVERSLe suspect avait été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi après avoir été filmé par des riverains
Illustration du quartier de Stalingrad.
Illustration du quartier de Stalingrad. - AFP / Pixpalace
20 Minutes avec AFP

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L'enquête se poursuit après le fait divers dramatique survenu ce week-end à Paris. Un homme, filmé par des riverains dans le XIXe arrondissement de Paris en train de violer une femme, a été mis en examen lundi et placé en détention provisoire, a-t-on appris de source judiciaire.

Le suspect avait été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi après avoir été filmé par des riverains en train de violer une femme sur la voie publique, avenue de Flandre, non loin de la place Stalingrad.

Le suspect désigné par la victime

A l’issue de sa garde à vue, il a été mis en examen pour « viol par personne en état d’ivresse, trafic de stupéfiants et usage de stupéfiants » et placé en détention provisoire, a précisé une source judiciaire. Sur une vidéo, prise par des habitants qui filment régulièrement les nuisances liées au trafic de drogue et postée sur Twitter, on entend la victime appeler à l’aide.

Les policiers, alertés peu avant 1 heure par des riverains, avaient interpellé l’homme. Une seconde vidéo, elle aussi en ligne, montre un homme menotté être emmené par les forces de l’ordre. Une source policière avait indiqué à l’AFP que le suspect avait été « désigné par la victime ». L’enquête a été confiée au 2e district de police judiciaire.

Des riverains à bout

Le nord-est de la capitale, notamment la place de Stalingrad et ses alentours, est gangrené par le trafic de crack, surnommé « la drogue du pauvre ». Les riverains, excédés par la présence des toxicomanes, ont rebaptisé cette place « Stalincrack ».

Une enquête pour « violences avec arme » est en cours depuis des tirs de mortiers d’artifice, deux nuits d’affilée début mai. Ces tirs visaient des fumeurs de crack, selon des témoignages de riverains.

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