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VIDÉO - Le projet de transport public Urbanloop passe un cap dans le Grand Nancy

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Avec le record du monde du kilomètre le moins coûteux en énergie pour un véhicule autonome sur rail, Urbanloop a franchi un nouveau cap. Devenu concret, ce système de transport écologique vise les Jeux olympiques de Paris en 2024.

Capsule de transport Urbanloop Capsule de transport Urbanloop
Capsule de transport Urbanloop © Radio France - Cédric Lieto

Tous les sportifs le disent : après avoir été champion du monde dans sa discipline, il faut viser les Jeux Olympiques. C'est ce que va tenter de faire le projet de transport public Urbanloop porté par neuf écoles d'ingénieurs de l'université de Lorraine et désormais une société SAS Urbanloop. Ce vendredi, ce système de capsules individuelles sur rails, électriques et autonomes, a battu le record du monde du kilomètre le moins coûteux en énergie. Prochaine étape : lancer le système en dehors de son site d'essai de Tomblaine.

Mais avant de se remettre au travail, pas question de bouder son plaisir pour le fondateur d'Urbanloop, Jean-Philippe Mangeot : 

"C'est une grande fierté pour Nancy, pour les Lorrains, pour son université, pour tout son écosytème d'innovation. C'est un grand moment qui montre qu'au niveau mondial, on peut faire des choses très innovantes."

L'Etat au soutien

Une concrétisation sous les yeux du ministre délégué aux transports Jean-Baptiste Djebbari. Selon lui, l'Etat est là et sera là pour accompagner Urbanloop : 

"Le soutien de l'Etat a déjà commencé. Dès lors que vous transportez du public, il faut des systèmes certifiés et c'est un de mes services qui gère ça. Le deuxième dossier, sur trois, a été déposé aujourd'hui. C'est d'abord construire le bon cadre réglementaire. Deuxième sujet : le financement. Nous avons créé une agence d'innovation dans les transports. Le soutien de l'Etat sera présent."

Un soutien qui permettra à Urbanloop de s'implanter, sous réserve de toutes les validations nécessaires, sur le site des JO de Paris 2024 de Vaires-sur-Marne, qui abrite un stade nautique, afin de relier la base à la station RER. 

Trouver des financements

D'ici là, il faudra lever tous les obstacles en matière de sécurité et passer à la vitesse supérieure sur le plan industriel, explique François Rousseau, le directeur de l'école des Mines de Nancy : 

"Il est très important d'avoir un carnet de commandes qui se remplisse pour apporter les financements nécessaires aux investissements et aux recrutements. Il est important de changer d'échelle. L'ordre de grandeur correct est d'une dizaine de millions d'euros."

De son côté, le président de la Métropole du Grand Nancy, Mathieu Klein, a confirmé avoir demandé des études à Urbanloop pour implanter le système Urbanloop sur le territoire métropolitain : "Nous avons la ferme intention qu'un projet né à Nancy, avec des matériaux de la région, voit le jour à Nancy. C'est une formidable démonstration du lien entre l'université, l'industrie et le territoire. Il faut que Nancy accompagne le développement d'Urbanloop. Il faut que Nancy soit un des premiers sites au monde à accueillir Urbanloop."

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