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Sondage Ifop : Macron s'échappe, Mélenchon s'effondre

Emmanuel Macron reçoit Jean-Luc Mélenchon à l'Elysée le 6 février 2019.
Emmanuel Macron reçoit Jean-Luc Mélenchon à l'Elysée le 6 février 2019. © Nicolas Messyasz/Pool/Bestimage
Bruno Jeudy , Mis à jour le

À moins d’un an de la présidentielle, un Français sur deux a une bonne opinion du président tandis que deux sur trois en ont une mauvaise du chef des insoumis.

Emmanuel Macron aurait tort de s’en priver. L’exécutif profite pleinement de la réussite du déconfinement. Début d’un tour de France qui devrait le conduire aux quatre coins du pays, le récent déplacement présidentiel dans le Lot illustre l’ambiance estivale qui entoure l’exécutif. Cela se traduit dans les sondages. Le chef de l’État fait un bond de 7 points dans le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio. Le Premier ministre en gagne 4. Une échappée présidentielle qui tombe à point nommé. Avec 50% de bonnes opinions chacun, voilà qui met à distance les discours répétés en boucle par les oppositions sur un président qui serait détesté. À la sortie de la crise sanitaire, il bénéficie d’une bonne image personnelle : +6 points chez les personnes âgées et +18 chez les sympathisants Les Républicains. «Le ressort est loin d’être cassé avec la droite, même s’il s’est distendu ces derniers temps», constate Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. Porté par la même vague bienveillante, Jean Castex progresse chez les retraités (+7), les ouvriers (+9), et 7 électeurs LR (son ancien parti) sur 10 sont satisfaits.

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Le mano a mano entre Bertrand et Pécresse

Spectatrices de ce redressement en un an de la courbe présidentielle, les oppositions peinent à suivre le rythme. À droite, seul Xavier Bertrand parvient à tenir la cadence. Avec 46% de bonnes opinions, le président des Hauts-de-France grimpe de 2 points et reprend le leadership dans son camp, devant Valérie Pécresse (–4), François Baroin (–1) et Laurent Wauquiez (–3). Le match Bertrand-Pécresse devrait battre son plein dès la fin des élections régionales. Mais tous ces présidentiables –déclarés ou non– sont devancés dans le cœur des sympathisants de droite par Édouard Philippe. L’ex-Premier ministre est apprécié par 88% des électeurs LR, juste devant François Baroin (86%), Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, qui recueillent chacun 83%. Ces quatre personnalités devancent Nicolas Sarkozy, jadis indétrônable mais aujourd’hui en recul de 4 points (80%).

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La gauche balayée par la sécurité

Elle n’est pas à la fête. L’omniprésence de la sécurité dans les préoccupations des Français plombe les sociaux-démocrates. À la veille de la campagne présidentielle, la cote de ses principales figures affiche des baisses parfois spectaculaires. Les «anciens» François Hollande (–5), Bernard Cazeneuve (–6), Martine Aubry (–4) ou encore Ségolène Royal (–4) semblent «out» pour 2022, si tant est qu’ils aient affiché de réelles ambitions. La situation est plus préoccupante pour Anne Hidalgo, qui décroche (–5) malgré une présence méthodique sur le terrain, en province comme en Île-deFrance, à l’occasion des régionales. Mais la chute de la maire de Paris est sans comparaison avec la descente aux enfers de Jean-Luc Mélenchon. En pleine dérive complotiste , l’ex-candidat à la présidentielle dégringole de 10 points et passe sous la barre des 30%. Avec 65% de mauvaises opinions, il devient la personnalité la moins aimée des Français, juste devant Marine Le Pen! Preuve que la détérioration de son image se transforme en décrédibilisation. Entre avril 2017 et juin 2021, il est passé de 68% à 28% de bonnes opinions, soit une chute vertigineuse de 40 points!

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