“Un rein, une cornée, une moitié de foie, une veine… de nouveaux produits soumis à l’offre et à la demande en Syrie.” Voilà la réalité du “marché aux organes” qui s’est installé dans le pays, décrite par le site panarabe Raseef22 dans un article glaçant, alors que la Syrie s’enfonce dans les difficultés économiques.

La pauvreté a poussé Darwich à appliquer à la lettre le dicton ‘Je nourris mes enfants avec ma chair’. Il a choisi de vendre un de ses organes, n’importe lequel, dont la perte est un moindre mal, pour permettre de subvenir aux besoins de sa famille pendant quelques mois.”

“Malade recherchant donneur de rein B +”, “personne O- prête à donner un rein”… Ces annonces, explique Raseef22, “pullulent dans les rues, sous les ponts et aux carrefours fréquentés” de Syrie. Elles sont également très nombreuses sur les réseaux sociaux, et