Dix patrons lancent un appel pour l'intégration des réfugiés en entreprise
Dans une tribune publiée dans le Journal Du Dimanche, ces chefs d'entreprise se donnent pour mission de favoriser le processus d'intégration des réfugiés statutaires.
Les dirigeants de dix grands groupes français et internationaux lancent un appel «en faveur de l'intégration en entreprise des personnes réfugiées», dans Le Journal du Dimanche .
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Ces patrons et hauts responsables d'entreprises de secteurs variés (Accor, Adecco, Barilla, BNP Paribas, Ikea, Ipsos, Keolis, L'Oréal, Michelin, Sodexo) se sont regroupés au sein d'un collectif « Refugees are talents » ou «Les réfugiés sont des talents pour nos entreprises». «Chaque année, la France accueille 50.000 personnes réfugiées et autant de talents» qui «tous ont des compétences et des expertises recherchées par les organisations, et avant tout, une forte volonté d'intégration», soulignent les signataires de cette tribune publiée dans le JDD.
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95.600 demandes d'asile l'an dernier
Le collectif «se donne pour mission de partager de bonnes pratiques, de renforcer la sensibilisation des collaborateurs et de favoriser le processus d'intégration des réfugiés statutaires», qui «ont le droit de travailler». «Il est de notre responsabilité à tous de préparer l'avenir de nos entreprises et de nous entourer des meilleurs talents», soulignent les dirigeants.
Le statut de réfugié est reconnu en application de la Convention de Genève de 1951, pour des personnes qui craignent d'être persécutées dans leurs pays d'origine du fait de leur race, religion, opinions politiques etc.
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La France avait reçu quelque 95.600 demandes d'asile l'an dernier, selon l'Office de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), l'organe chargé d'attribuer le statut de réfugié. Les principaux pays d'origine des demandeurs sont l'Afghanistan, le Bangladesh, le Pakistan, la Guinée, la Turquie et la Côte d'Ivoire.
TOKYOMALO
le
La plupart des patrons ne soutiendront pas zemmour. On sait pourquoi...
blocdelest
le
De la main d’œuvre à qui l’ont donnera des miettes de pain ,, ces patrons vendraient leurs mères pour gagner plus .
scipion95
le
Et à cette association, ils n'auraient pas pu commencer par lui donner un nom en français, ces valets des fonds de pension américains?